Parcoursup : l’interminable attente pour des milliers de bacheliers

A un mois des premières rentrées universitaires, 16528 candidats sont toujours en attente d’une place dans l’enseignement supérieur. Brice Techer fait partie des bacheliers suspendus à une réponse de la plateforme Parcoursup. Une attente angoissante pour lui mais aussi pour sa famille.
 
Des rêves, Brice Techer en a plein la tête. Le jeune homme de 17 ans vient tout juste de décrocher son Bac S. Un passeport pour un avenir qui s’ouvre à lui. Un avenir dans lequel il se verrait bien voyager dans l’espace. Et pour cause, le nouveau bachelier a pour projet de devenir astronaute.

Mais pour espérer embrasser son rêve un jour, le jeune homme souhaite entamer ses études supérieures dans l’aéronautique, mais il a conscience que le parcours sera long et difficile. A commencer par son entrée dans l’enseignement supérieur. Car depuis son inscription sur la plateforme Parcoursup, Brice Techer est suspendu à une réponse. En premier choix, il a fait le vœu d’un DUT Génie mécanique à Toulouse. Mais à un mois des premières entrées à l’université, le jeune homme est toujours sur liste d’attente. « Je suis 21è sur le classement, sur un total de 92… et il n’y a que 89 places disponibles », confie-t-il. Alors chaque jour, il suit l’avancée de son dossier sur l’application Parcoursup dans l’espoir d’une affectation définitive à Toulouse, la capitale européenne de l’aéronautique.

Pour ne pas se retrouver démuni… Accepter une affectation par défaut

En attendant, Brice Techer a accepté une licence en Génie civile au Tampon, mais sans conviction. Ce qui le chagrine le plus, c’est que le mode de sélection qui, selon lui, est complètement aléatoire. « J’ai des amis qui ont des notes assez basses qui ont obtenu des places dans des écoles prestigieuses, alors que d’autres qui ont des notes élevées n’ont pas été acceptés », précise-t-il.

Une situation angoissante. Autant pour lui que pour ses parents. Car à ce jour, ils ne peuvent pas aller plus loin dans leurs démarches.

Le reportage de Sufati Toumbou-Dani et Laurent Figon.
Reportage ©Réunion La 1ère