Depuis mardi, les futurs bacheliers savent si leurs vœux ont été validés, en attente ou refusés. Mais avec la pandémie mondiale, les voeux qu'ils avaient formulé avant le confinement vont sûrement changer, au profit des établissements d'enseignement supérieur réunionnais.
Adjaya Hoarau •
Pour les lycéens, l’heure est à la prise de décision. Une orientation impactée par le contexte de crise sanitaire, notamment pour ceux qui hésitent désormais entre partir ou rester.
L'Université de la Réunion avait déjà prévu d’élargir son panel de formation (et donc à un afflux plus important d'étudiants) dès la rentrée prochaine. Mais selon Samantha Pothin, présidente du syndicat Unef Réunion, l’université prévoit d’accueillir au moins 1 500 étudiants supplémentaires, notamment à cause de la crise sanitaire. Si l'inquiétude gagne les familles, sauf contre indication de l'Etat, beaucoup souhaitent que les futurs étudiants réunionnais puissent partir étudier en métropole, malgré la présence ou non du virus dans les différentes régions de France.
L'impact de la crise sanitaire sur l'orientation des lycéens
Des oraux annulés
Le coronavirus a sans doute aussi pénalisé les futurs bacheliers dans leurs concours. Dans certaines écoles, les oraux qui devaient être organisé pour l’admission, ont été annulés cette année et seules les notes du dossier scolaire seront prises en compte. Les candidats motivés mais avec un moins bon dossier, n’auront donc pas la possibilité de se défendre face un jury.
S'ils ont été acceptés et qu'ils ont arrêté leur choix, les futurs étudiants ont jusqu’au 17 juillet pour s'inscrire administrativement. La phase complémentaire, dédiée aux candidats qui n'auront pas de réponses positives d'ici là, s'étalera du 16 juin au 10 septembre.
(Re)voir le reportage de Jean Régis Ramsamy et Willy Thévenin :