Le Pas de Bellecombe est un site particulièrement fréquenté. 900 randonneurs par jour, 317 000 à l’année. Sur les 800 interventions en montagne réalisées chaque année par le PGHM, une cinquantaine a lieu dans la zone du volcan.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Des risques multiples
Brouillard, météo changeante, sentiers escarpés, les randonnées autour du site du Piton de la Fournaise présentent plusieurs risques. Toute la journée, L’office National des Fôrets, les secours du PGHM et la DRAJES (Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports) sensibilisent la population aux risques en montagne. “On essaye de se protéger, de se préserver, d’être prudent, de rester ensemble”, explique Carole, une touriste venue de l’Hexagone. “J’ai beaucoup apprécié les panneaux qui étaient affichés, car il y a des spécificités sur ce site. C'est très utile de faire ces campagnes d’information pour les visiteurs”, lance quant à elle Cécile, avant de partir en randonnée. On a de l’eau, de la crème, de quoi se vêtir”, conclut-elle.
Une météo changeante
Ils sont des centaines de randonneurs chaque année à vouloir profiter des superbes points de vue qu’offre le volcan, sans pour autant mesurer la dangerosité du site lorsque le brouillard fait son apparition. “Le but c’est d’éviter que les randonneurs se mettent en danger, informe Anthony Rouleneq, chef de projet risques naturels à l’ONF. Sur le volcan la principale menace est la désorientation des randonneurs due à une météo capricieuse. Il y a 150 microclimats sur l'île, il faut à tout prix vérifier la météo de la journée le matin même avant de partir en randonnée”, affirme-t-il.
Apporter le nécessaire
Avant de se lancer en randonnée dans le secteur du Piton de la Fournaise ainsi que dans tout autre secteur de l’île, certains indispensables doivent composer le sac à dos des randonneurs. De l’eau et de la nourriture en quantité suffisante, une couverture de survie, une trousse de secours, ou encore de la crème solaire. En cas d’incident, le 112 reste le numéro à privilégier.
Un signal d’alerte simple
“Malgré les précautions, les randonneurs ne sont pas à l’abri d’une blessure comme une entorse de la cheville”, affirme Adrien Pillore, gendarme adjoint au PGHM. En cas d'incident, un geste est à connaître. Il consiste à faire un “Y” pour dire “Yes”, autrement dit “Oui, je suis en danger, c’est moi qui doit être secouru". Un geste simple mais qui permet aux secouristes de repérer la personne en danger parmi la multitude de randonneurs sur site.