Pass vaccinal : suspension contre toute attente de l'examen du projet de loi à l'Assemblée nationale

Une majorité de députés ont refusé par un vote à main levée la poursuite des débats.
Coup de théâtre à l'assemblée nationale qui a suspendu la nuit dernière l'examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal. Les sénateurs devaient examiner le texte à partir de mercredi et le pass vaccinal doit entrer en vigueur dès le 15 janvier, calendrier remis en cause.

Malgré la demande du ministre de la Santé, Olivier Véran, que la séance soit prolongée au-delà de minuit pour aller au bout de l'examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, les débats ont été suspendus après un vote à main levée, et un décompte de la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Annie Genevard. "A ce rythme-là, il faut que nous siégieons sans interruption jusqu'à 18 heures demain", avait prévenu cette dernière. 

Un "coup de théâtre" selon les députés réunionnais

La nuit s'annonçait longue pour les députés, elle a donc été écourtée d'où la satisfaction affichée de David Lorion. " Coup de théâtre dans l'hémicylce " a déclaré le député réunionnais Les Républicains sur les réseaux sociaux. " Le ministre de la santé s'est retrouvé en minorité sur le texte, les débats se sont arrêtés après un vote " a-t-il rajouté.

" De nombreuses mesures sont de plus en plus contestées car elles apparaissent inutiles comme la vaccination des enfants de plus de 12 ans ou le passe vaccinal pour ceux qui sont déjà immunisés. Mais les discussions reprennent demain ", précise-t-il.

Même réaction pour le député La France Insoumise Jean-Hugues Ratenon, qui écrit, lui aussi sur les réseaux sociaux, " Coup de théâtre malgré la demande de prolongation de la séance après minuit En Marche est mis en minorité : la séance est reportée ". 

Que va-t-il se passer maintenant ?

Il reviendra à la conférence des présidents de groupes parlementaires du Palais Bourbon d'inscrire la suite de l'examen du texte à l'agenda de l'Assemblée mais ce coup de théâtre va faire dérailler le calendrier d'adoption définitif du texte par le Parlement. Les sénateurs devaient examiner le texte à partir de mercredi et le pass.