Chaque année, vous êtes nombreux à vous rendre à la traditionnelle cueillette des agrumes à Petite Ile. Luguy Yebo ouvre ses vergers au public le temps du week-end. Entre 5 et 6 tonnes de fruits vont ainsi être vendus directement du producteur au consommateur.
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Paniers et sacs en mains, les visiteurs déambulent dans les allées du verger de Luguy Yebo sur les hauteurs de Petite-Ile. Depuis cinq ans, cet agriculteur passionné ouvre son verger au public. Ainsi, les visiteurs peuvent eux-mêmes cueillir leurs agrumes à 1000 mètres d’altitude. La vente se fait directement du producteur au consommateur et le concept plaît. Entre 5 et 6 tonnes d'agrumes seront ainsi vendues dans le week-end.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
En ouvrant son verger, l’agriculteur sait qu’il y aura de la perte. Les techniques de cueillette des agrumes ne sont pas forcément maîtrisées par le public. D’autres visiteurs en profitent aussi pour déguster tangor et citron au pied de l’arbre. Mais pour Luguy Yebo, l’essentiel est de voir les "gens heureux en dégustant ses agrumes péi". Si dimanche soir, il reste encore des fruits aux pieds, l'agriculteur pense déjà organiser une nouvelle cueillette dans son verger.
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De mai à novembre
La saison des agrumes a lieu en plein hiver austral et s’étend de mai à novembre. Ici, citron jaune, vert, citron Lisbonne, Tangor, et clémentines poussent sur quatre hectares. "Le citron Lisbonne est suivi de la clémentine en juillet, puis de la "Temple" et l’orange péi, fin juillet", explique Luguy Yebo. La vedette de cette exploitation familiale, c’est justement la "Temple", une variété d’orange proche du tangor, créée de toute pièce.Un marché local en souffrance
Pour l’agriculteur, cette ouverture de la cueillette au public est un moyen de faire venir le consommateur jusqu’aux agrumes péi en souffrance depuis une dizaine d’années. "La concurrence de l’importation d’agrumes d’Egypte ou d’Espagne est redoutable, explique Luguy Yebo. Le marché local en souffre énormément et il reste peu d’agriculteurs qui font de l’agrume à La Réunion".En ouvrant son verger, l’agriculteur sait qu’il y aura de la perte. Les techniques de cueillette des agrumes ne sont pas forcément maîtrisées par le public. D’autres visiteurs en profitent aussi pour déguster tangor et citron au pied de l’arbre. Mais pour Luguy Yebo, l’essentiel est de voir les "gens heureux en dégustant ses agrumes péi". Si dimanche soir, il reste encore des fruits aux pieds, l'agriculteur pense déjà organiser une nouvelle cueillette dans son verger.