La caserne de Petite-Ile manque de pompiers, le maire "préoccupé"

Le centre d'incendie et de secours de Petît-Ile.
En cette période de fête, le centre d'incendie et de secours de Petite-Ile n'est pas loin d'afficher porte close. Depuis un an, les effectifs ne permettent plus d'assurer la garde régulièrement, au désespoir du maire et des habitants.

S'il n'y avait le gardien, la caserne serait parfois déserte. Depuis presque un an, les engins du centre d'incendie et de secours de Petite-Ile ne sortent quasiment plus, faute de pompiers. 


Les gardes ne sont presque plus assurées dans la journée et plus du tout la nuit dans la petite commune sudiste qui compte 13 000 habitants, dont certains font part de leur incompréhension. 

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Petite commune du Sud cherche pompiers

"La commune paye sa redevance au SDIS"


Sur le papier pourtant, sept sapeurs-pompiers professionnels et une vingtaine de volontaires composent les effectifs. Mais entre les arrêts maladie et le refus des volontaires, la caserne ne peut plus assurer le service. 


"Je déplore cette situation, d'autant que la commune paye régulièrement sa redevance auprès du CASDIS, près de 300 000 euros pour pouvoir justement assurer la sécurité des Petite-Iloises et des Petit-Ilois" regrette Serge Hoareau, le maire de la commune. 

Saint-Pierre ou Saint-Joseph pour compenser


"J'ai eu l'occasion d'alerter le 5 décembre dernier la présidente du CASDIS (Conseil d'administration du service départemental d'incendie et de secours, NDLR), Sophie Arzal, et le directeur du SDIS. Aujourd'hui, nous sommes préoccupés" ajoute l'élu, qui est également vice-président du Conseil départemental.   


Des rumeurs de recrutement circulent, mais rien de concret pour l'heure. En attendant, en cas d'incendie ou d'accident pendant les fêtes, il faudra compter sur les centres de secours de Saint-Pierre ou Saint-Joseph, qui prennent le relais.