L’activité sismique du Piton de la Fournaise continue de décroître. Elle reste cependant présente sous le volcan, au niveau de la zone sommitale et le flanc Est. Le gonflement de la zone sommitale a repris. Une situation inhabituelle qui occasionne le maintien en Alerte 1.
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Si l’activité sismique décroit depuis plusieurs jours, elle reste cependant persistante. De faibles déformations sous le flanc Est sont toujours constatées. Elles montrent que l’intrusion du magma sous ce flanc est toujours active et qu’une éruption ne peut être exclue sous cette zone.
Elle reste cependant présente sous le Piton de la Fournaise, dans la zone sommitale et le flanc Est. Hier, dimanche 4 octobre, 16 séismes volcano-tectoniques profonds sous le flanc Est, 1 séisme classé comme "indéterminé", car de faible magnitude, et 16 éboulements superficiels sur le secteur du flanc Est ont été pointés. 72 événements de plus petites amplitudes et non-visibles pour les opérateurs ont aussi été détectés.
Le gonflement de la zone sommitale continue lui aussi, témoignant ainsi de la mise en pression d’une source sous le sommet. C’est là que se situe le réservoir magmatique d’où part les intrusions de magma vers la surface.
Les concentrations de CO² dans le sol en champ loin, dans le secteur de la Plaine-des-Cafres, sont aussi en augmentation depuis plusieurs jours. Une augmentation souvent associée à une remontée du magma depuis le manteau.
Un schéma rare qui rappelle les grandes éruptions, comme celle de 2007 au Tremblet. A l’époque les scientifiques ont enregistrés une réalimentation du système avant le déclenchement de l’éruption du siècle. Une éruption qui avait occasionné l’affaissement du cratère du Dolomieu, avec une caldera de 200 mètres de profondeur. Le paysage de l’entrée de l’enclos Fouquet s’était complètement transformé.
La sismicité qui persiste et de faibles déformations sous le flanc Est montrant que l’intrusion de magma se poursuit, indiquent qu’une éruption ne peut être exclue sous cette zone.
L’inflation de la zone sommitale et l’augmentation des concentrations en CO² dans le sol ces derniers jours montrent qu’une nouvelle injection de magma dans le réservoir sommital ne peut être, là aussi, exclue. Celle-ci pourrait se faire rapidement.
Les équipes de l’observatoire restent donc mobilisées.
L’activité sismique continue de décroître…
Débutée lundi dernier à 12h04, la crise sismique du début a un temps fait penser à une éruption imminente, finalement cela n’a pas été le cas. Elle n’a duré que 48 heures. L’activité sismique s’est depuis fortement réduite. Ce lundi 5 octobre au matin, elle continue de décroître.Elle reste cependant présente sous le Piton de la Fournaise, dans la zone sommitale et le flanc Est. Hier, dimanche 4 octobre, 16 séismes volcano-tectoniques profonds sous le flanc Est, 1 séisme classé comme "indéterminé", car de faible magnitude, et 16 éboulements superficiels sur le secteur du flanc Est ont été pointés. 72 événements de plus petites amplitudes et non-visibles pour les opérateurs ont aussi été détectés.
… mais se poursuit
En revanche, aucune déformation de grande ampleur ne s’est produite dans le secteur des Grandes Pentes. La station GPS localisée dans la partie haute de secteur a cependant continué à glisser vers l’Est de 1,2 cm.Le gonflement de la zone sommitale continue lui aussi, témoignant ainsi de la mise en pression d’une source sous le sommet. C’est là que se situe le réservoir magmatique d’où part les intrusions de magma vers la surface.
Les concentrations de CO² dans le sol en champ loin, dans le secteur de la Plaine-des-Cafres, sont aussi en augmentation depuis plusieurs jours. Une augmentation souvent associée à une remontée du magma depuis le manteau.
Un schéma rare qui rappelle les grandes éruptions, comme celle de 2007 au Tremblet. A l’époque les scientifiques ont enregistrés une réalimentation du système avant le déclenchement de l’éruption du siècle. Une éruption qui avait occasionné l’affaissement du cratère du Dolomieu, avec une caldera de 200 mètres de profondeur. Le paysage de l’entrée de l’enclos Fouquet s’était complètement transformé.
Une incertitude qui n’exclut pas une éruption
Des indicateurs qui traduisent une situation au caractère inhabituel compte-tenu des incertitudes qui demeurent. En conséquence, les scientifiques de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise et la préfecture ont décidé de maintenir l’Alerte 1.La sismicité qui persiste et de faibles déformations sous le flanc Est montrant que l’intrusion de magma se poursuit, indiquent qu’une éruption ne peut être exclue sous cette zone.
L’inflation de la zone sommitale et l’augmentation des concentrations en CO² dans le sol ces derniers jours montrent qu’une nouvelle injection de magma dans le réservoir sommital ne peut être, là aussi, exclue. Celle-ci pourrait se faire rapidement.
Les équipes de l’observatoire restent donc mobilisées.