Le piton de La Fournaise donne des signes d'agitation depuis le 27 mai dernier. Ces dernières heures, l'activité s'est intensifiée. Cette nuit, les sismographes de l'observatoire se sont à nouveau affolés. Des signes qui concordent avec l'inflation du volcan.
L'éruption du piton de La Fournaise n'est pas certaine, mais elle semble de plus en plus probable, si l'on additionne les signes avant-coureurs.
Depuis ce lundi 27 mai 2019, les spécialistes de l'observatoire du piton de La Fournaise constatent que les sismographes installés sur le pourtour de l'édifice s'agitent. Dans la nuit de ce jeudi 30 au vendredi 31 mai l'Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise a enregistré 109 séismes volcano-tectoniques superficiels. Ces secousses incessantes ont été marquées par deux petites crises plus intenses. La première avant 3 heures, la seconde vers 4 h 30.
Cette activité intense est accompagnée par un gonflement du volcan. Une inflation qui a débuté au début du mois de mai. Les volcanologues notent également une augmentation des concentrations de CO2 dans le sol à proximité du gîte.
Ces événements fragilisent l'édifice. Ils sont provoqués par l'arrivée de magma profond dans le réservoir. Cette mise en pression de la poche devrait déboucher sur une éruption. Quand cela arrivera-t-il ? La question reste posée, pour l'instant.
Depuis ce lundi 27 mai 2019, les spécialistes de l'observatoire du piton de La Fournaise constatent que les sismographes installés sur le pourtour de l'édifice s'agitent. Dans la nuit de ce jeudi 30 au vendredi 31 mai l'Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise a enregistré 109 séismes volcano-tectoniques superficiels. Ces secousses incessantes ont été marquées par deux petites crises plus intenses. La première avant 3 heures, la seconde vers 4 h 30.
Toutes les informations annoncent une probable éruption
Cette activité intense est accompagnée par un gonflement du volcan. Une inflation qui a débuté au début du mois de mai. Les volcanologues notent également une augmentation des concentrations de CO2 dans le sol à proximité du gîte.
Ces événements fragilisent l'édifice. Ils sont provoqués par l'arrivée de magma profond dans le réservoir. Cette mise en pression de la poche devrait déboucher sur une éruption. Quand cela arrivera-t-il ? La question reste posée, pour l'instant.