Le Piton de la Fournaise entré en éruption le 19 février dernier semble à l'arrêt. Les émissions de lave en surface se sont interrompues ce dimanche 10 mars vers 6h30, selon les scientifiques de l'OVPF. Le préfet décide la passage en phase de sauvegarde.
C'est un spectacle impressionnant que le Piton de la Fournaise a offert cette nuit encore. De nombreuses personnes se sont rendues sur la Route des Laves pour observer ce qui a peut-être été les derniers soubresauts de l'éruption débutée le 19 février dernier.
Des fontaines de lave de 50 à 100 mètres de hauteur ont ainsi généré de nombreux bras de coulée.
Le préfet de La Réunion a décidé le passage en phase de sauvegarde du dispositif ORSEC du volcan à compter de ce jour.
Reportage de Henry-Claude Elma et Willy Fontaine.
Les scientifiques de l'OVPF ne peuvent pour l'heure pas affirmer qu'il s'agit de la fin de l'éruption. Un trémor éruptif résiduel est toujours enregistré ainsi qu'une activité sismique importante au niveau de la zone somitale, précisent-ils.
Les prochaines heures devraient leur en apprendre davantage. Ils vont en effet suivre de près l'évolution de la sismicité. Ce même phénomène s'était déjà produit en août 2015. En attendant, l'accès à la partie haute de l'enclos reste interdit jusqu'à nouvel avis, indique la préfecture.
Des fontaines de lave de 50 à 100 mètres de hauteur ont ainsi généré de nombreux bras de coulée.
L'éruption à l'arrêt
Mais voilà, l'éruption semble désormais s'être arrêtée. Ce dimanche 10 mars au matin, à 6h28, les émissions de lave en surface se sont interrompues et la sismicité a fortement ralenti.Le préfet de La Réunion a décidé le passage en phase de sauvegarde du dispositif ORSEC du volcan à compter de ce jour.
Reportage de Henry-Claude Elma et Willy Fontaine.
Les scientifiques de l'OVPF ne peuvent pour l'heure pas affirmer qu'il s'agit de la fin de l'éruption. Un trémor éruptif résiduel est toujours enregistré ainsi qu'une activité sismique importante au niveau de la zone somitale, précisent-ils.
" Ca continue toujours à pousser en-dessous, c'est pour ça qu'on exclue pas une reprise d'activité en surface à brève échéance sur ce site éruptif ou sur un autre site éruptif", indique ce matin Aline Peltier, directrice de l'OVPF.
Les prochaines heures devraient leur en apprendre davantage. Ils vont en effet suivre de près l'évolution de la sismicité. Ce même phénomène s'était déjà produit en août 2015. En attendant, l'accès à la partie haute de l'enclos reste interdit jusqu'à nouvel avis, indique la préfecture.