La quatrième éruption de l’année du Piton de la Fournaise a débuté, dimanche 11 août. Depuis, la lave descend les Grandes Pentes et se rapproche de la route nationale 2, à environ deux kilomètres.
Cette quatrième éruption de l’année pourrait bien réserver des surprises. Dimanche 11 août, le Piton de la Fournaise est entré une nouvelle fois en éruption. Après un spectacle à huit-clos en raison des mauvaises conditions météos, les coulées de lave sont enfin visibles depuis la route.
La RN 2 sera-t-elle coupée par la lave comme en 2007 ? "Pour le moment, il est difficile de répondre à cette question", explique Aline Peltier, directrice de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise. Ce mardi matin, à 9h30 lors d'un survol en hélicoptère, les scientifiques ont situé la coulée à 665 mètres d'altitude et environ deux kilomètres de la route.
Actuellement, la lave a atteint une zone forestière. Depuis, de nombreux arbres brûlent et une épaisse fumée est visible par endroit. "Cela ralentit la coulée qui se retrouve aussi sur une zone de replat, explique Aline Peltier. La lave va donc avancer un peu moins vite dans les prochains jours et les prochaines heures, si le débit reste constant".
Cette fois encore, la prudence est de mise. "La trajectoire et les débits de lave peuvent rapidement évoluer", rappelle les scientifiques de l'Observatoire. L’accès du public à l’enclos Fouqué reste interdit, depuis le sentier du Pas de Bellecombe ou depuis tout autre sentier, ainsi que le poser d’aéronefs dans la zone du volcan. En revanche, vous pouvez admirer le spectacle depuis la route des Laves où vous étiez nombreux ce matin.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
La RN 2 sera-t-elle coupée par la lave comme en 2007 ? "Pour le moment, il est difficile de répondre à cette question", explique Aline Peltier, directrice de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise. Ce mardi matin, à 9h30 lors d'un survol en hélicoptère, les scientifiques ont situé la coulée à 665 mètres d'altitude et environ deux kilomètres de la route.
Un scénario similaire à avant 2007
Selon les scientifiques de l’Observatoire, cette éruption est atypique "car ça fait longtemps qu’il n’y en a pas eu en aussi basse altitude". "Nous sommes dans un scénario similaire à celui d’avant 2007 où nous avions des éruptions à basse altitude, donc on verra ce qu’il va se passer par la suite", ajoute Aline Peltier, directrice de l’Observatoire.Actuellement, la lave a atteint une zone forestière. Depuis, de nombreux arbres brûlent et une épaisse fumée est visible par endroit. "Cela ralentit la coulée qui se retrouve aussi sur une zone de replat, explique Aline Peltier. La lave va donc avancer un peu moins vite dans les prochains jours et les prochaines heures, si le débit reste constant".
La route coupée
La dernière fois que la lave a coupé la route nationale 2, c’était il y a douze ans. L’éruption d’avril 2007 avait été particulièrement impressionnante. Deux fissures s’étaient ouvertes au pied du rempart du Tremblet. Trois jours après une éruption éclaire, une première coulée traversait la route pour se jeter dans la mer.Une fissure active
Hier soir, les conditions météorologiques se sont améliorées rendant l’éruption bien plus visible. "Nous avons pu observer la bouche éruptive la plus active qui alimente la coulée la plus basse, détaille Aline Peltier. Hier soir, y avait quatre fontaines de lave pour l'alimenter. Cette fissure se situe à proximité du Piton Tremblet, un piton remarquable datant de 2007". Ce mardi matin, la seconde fissure observée n'était plus active. Elle se situe à environ 1 400 mètres de la première où se sont formés trois cônes distincts. Les trois coulées actives issues de ces cônes se rejoignent en un seul chenal.Des éruptions successives
La dernière éruption remonte au 30 juillet. Elle était visible depuis le Pas de Bellecombe, mais n’avait duré que 24 heures. La lave était sortie de l’autre côté du volcan, à l’opposé. Lorsqu’il y a une succession d’éruptions, il est rare de voir la lave sortir plusieurs fois du même endroit. "Lorsqu'il y a du temps entre deux éruptions, le magma refroidit et empêche la nouvelle lave d’emprunter le même conduit", explique Aline Peltier.Cette fois encore, la prudence est de mise. "La trajectoire et les débits de lave peuvent rapidement évoluer", rappelle les scientifiques de l'Observatoire. L’accès du public à l’enclos Fouqué reste interdit, depuis le sentier du Pas de Bellecombe ou depuis tout autre sentier, ainsi que le poser d’aéronefs dans la zone du volcan. En revanche, vous pouvez admirer le spectacle depuis la route des Laves où vous étiez nombreux ce matin.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :