Plusieurs cérémonies commémoratives du 11 novembre à La Réunion

Le 11 novembre, journée de commémoration de la fin de la première guerre mondiale. Il y a 101 ans, l’armistice de 1918 met un terme aux combats qui opposent la France et ses alliés aux puissances de la Triple Entente. Plusieurs cérémonies ont lieu dans l'île.
Plusieurs cérémonies républicaines ont lieu ce lundi 11 novembre à La Réunion. Il y a 101 ans, les combats de la première guerre mondiale prenaient fin. Un armistice était signé en 1918 marquant la victoire de la France et ses alliés, sur l’Allemagne et l’Autriche Hongrie et l’Empire Ottoman.
 

Des cérémonies de Saint-Denis à Saint-Pierre

En ce jour férié, plusieurs commémorations se tiennent aux quatre coins de l'île. Le temps fort a eu lieu au monument aux morts de Saint-Denis à 10h30 en présence du préfet de La Réunion, Jacques Billant.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère : 
Un hommage républicain était aussi organisé au Square Célimène de la Saline les Hauts, dès 9h30. Un autre hommage est prévu Place des Victoires, à Saint-Pierre. C'était aussi le cas dans la matinée à Saint-Louis, Saint-Philippe et Sainte-Marie.
 

14 000 Réunionnais mobilisés

Ces cérémonies honorent la mémoire des quelques 14 000 Réunionnais mobilisés dès 1914. Il faudra deux jours pour que la nouvelle arrive jusqu’à La Réunion. Le 4 aout 1914, la mobilisation générale est décrétée dans la colonie, au son des tambours et par la voix du garde champêtre.

Mus par la volonté de prouver leur appartenance à la France, des dizaines de milliers de jeunes hommes affluent jusqu’à la caserne de Saint-Denis. Dans un contexte marqué par une grande misère, la moitié est déclarée inapte, car frappée de maladie ou de dénutrition.

Seuls 14 000 Réunionnais intègrent l’armée française, embarqués sur les cargos des messageries maritimes, ils mettent le cap sur Madagascar, lieu de passage obligé de tous les mobilisés. 10 000 d’entre eux y séjournent plusieurs mois avant d’être envoyés en Europe.
 

Des combats sur le front nord-est, en Turquie et Bulgarie

Ces poilus  vont combattre sur le front nord-est, mais aussi dans les Dardanelles en Turquie, ou encore en Bulgarie. 1 500 de ces recrues réunionnaises y laisseront la vie, les autres ramèneront des tranchées le traumatisme de la guerre et la grippe espagnole. Ce virus fera des ravages dans une colonie déjà fragilisée par la misère.