Affaire Benalla : Huguette Bello membre de la commission des lois, questionne Gérard Collomb

La députée Huguette Bello membre de la commission des lois, a pris l'avion hier soir pour Paris. Elle participe à l'audition du ministre Gérard Collomb, dans le cadre de l'affaire Benalla. Les parlementaires veulent faire la lumière sur les événements survenus le 1er mai dernier.
Ce matin, le ministre de l’Intérieur a été entendu pendant 2h30 à l’Assemblée nationale au sujet de l’affaire Alexandre Benalla.
L’audition avait débuté à 12 heures, heure de La Réunion et avait été retransmise en direct sur le site web de l’Assemblée.
Les questions de la commission d’enquêtes ont été nombreuses :

Pourquoi Gérard Collomb n’a-t-il pas alerté la justice lorsqu’il a été informé au lendemain du 1er mai, des violences commises sur des manifestants par ce proche collaborateur du Président de La République.

La députée réunionnaise Huguette Bello fait partie de la commission des Lois, elle participe donc à l’audition du ministre. Pour elle,

c’est une affaire d’Etat qui frappe de plein fouet le gouvernement et l’Elysée.

Huguette Bello a directement interpellé le ministre de l'intérieur en lui posant 3 questions : Réponse du ministre de l'intérieur
La députée a été la seule parlementaire ultra-marine à avoir pu interroger le ministre de l'intérieur. Ce matin avant cette audition très attendue, elle avait confié ses attentes par téléphone à Antoine Garnier.
Le ministre de l’Intérieur devra s’expliquer demain devant les Sénateurs. 

Interview réalisé par Antoine Garnier

Itw Huguette Bello, affaire Benalla


Le député Jean-Hugues Ratenon a suivi l'audition de Gérard Collomb, une séquence qu'il n'a pas appréciée. Dans un communiqué il demande aujourd'hui la démission du ministre de l'intérieur: 

"Plus que jamais, le Ministre de l’intérieur, Gérard COLLOMBS doit démissionner. Plus que jamais, le Président de la République doit également être auditionné par cette commission d’enquête. 
Sommes-nous encore en démocratie ? Sommes-nous encore dans un Etat de droit ? 
Pauvre de nous, petit peuple, qui coûtons « un pognon de dingue » à Emmanuel MACRON"