L’ARS lève l’interdiction d’exercer des chirurgiens-dentistes suspendus depuis juin au Port

Trois chirurgiens-dentistes ont été suspendus par l'Agence régionale de santé de la Réunion pour des manquements aux règles d'hygiènes
L’Agence Régionale de Santé annonce, ce lundi 31 juillet, qu’elle lève l’interdiction d’exercer des chirurgiens-dentistes suspendus depuis juin au Port. Les trois chirurgiens-dentistes avaient été suspendus pour de nombreux manquements aux règles d’hygiène et de stérilisation au sein de leur cabinet.

"Des corrections ont été apportées pour respecter les règles d’hygiène", assure l’ARS. Ce lundi 31 juillet, l’Agence Régionale de Santé annonce qu’elle lève l’interdiction d’exercer des chirurgiens-dentistes suspendus depuis juin au Port.

Suspendus pour manquements aux règles d’hygiène

Les trois chirurgiens-dentistes avaient été suspendus pour de nombreux manquements aux règles d’hygiène et de stérilisation au sein de leur cabinet.

Le 6 juin dernier, suite à l’inspection diligentée dans un cabinet dentaire du Port, l’ARS La Réunion avait suspendu les trois chirurgiens-dentistes à titre conservatoire et en protection de la sécurité des patients.

Mise en conformité et contrôle

Pour poursuivre leur activité, ils devaient mettre "en œuvre les mesures correctives pour se conformer aux règles d’hygiène et de sécurité des soins". Après contrôle sur place, l’ARS assure que ses prescriptions ont été mises en œuvre, et qu’elles permettent "ainsi la reprise d’activité".

Informations et recommandations aux patients

Les patients ayant reçu des soins dans ce cabinet dentaire ont été exposés à des risques faibles de contamination par les virus des hépatites B et C et du VIH. Les patients des deux dernières années ont été informés et il leur a été conseillé de consulter leur médecin traitant pour recevoir des conseils adaptés et se voir prescrire un dépistage de ces affections.

L’ARS précise que "l’information des patients venus antérieurement devra être effectuée par les trois chirurgiens-dentistes, sous le contrôle de l’ARS".