Près de la Base Marine du Port Ouest, La SAPMER a lancé son activité en 1947. Depuis, l’entreprise s’est développée. 1 000 salariés à travers le monde, onze navires, et un chiffre d'affaires de 165 millions d’euros l’année dernière. La SAPMER est la deuxième entreprise exportatrice de l’île derrière Tereos.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Une pêche réglementaire
Après une brève visite des chambres froides à -25 degrés, le ministre a participé à une dégustation.
La SAPMER sillonne l’Océan Indien jusqu’aux Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Au total, l’entreprise pêche chaque année 3 500 tonnes de thon, 3 500 tonnes de légines et 400 tonnes de langouste par an. 3 000 tonnes sont finalement dédiées à l’exportation, dans une trentaine de pays. “Il y a des contrôleurs de pêche qui sont embarqués. Nous évoluons dans le cadre réglementaire que nous imposent les TAAF, explique Adrien de Chomereau, président-directeur général de la SAPMER. Nous avons des observateurs embarqués sur 100% de nos navires qui surveillent que notre activité soit faite dans le cadre de la loi et dans le respect strict de la ressource, pour la préserver et avoir une activité sur le très long terme”, conclut le PDG. “Pour préserver la ressource abiotique au fond de l’océan on ne peut pas pêcher plus que de raisonnable”, a quant à lui affirmé Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur.
“Pour préserver la ressource abiotique au fond de l’océan on ne peut pas pêcher plus que de raisonnable”
Olivier BechtMinistre délégué chargé du commerce extérieur.
L’export avant tout
Au total, l’activité de la SAPMER a créé 570 emplois directs et indirects à La Réunion. Début novembre, l’entreprise annonçait la fin de sa collaboration avec l’île Maurice et la vente de trois de ses thoniers en raison d’une baisse des quotas de pêche. Mais pas de quoi inquiéter son PDG. “On a ouvert deux pays au Moyen-Orient, on continue ce travail d’internationalisation, puisque notre cœur de métier c’est vraiment l’export”, explique Adrien de Chomereau. “Il ne faut pas s’interdire de pouvoir rediriger un certain nombre de produits vers d’autres marchés, notamment si ces produits sont mieux valorisés. L’important c’est que nos marins pêcheurs puissent bien vivre”, a affirmé Olivier Becht.
Chaque année, c’est plus de 7 000 tonnes de thon, légine et langouste qui sont pêchés dans la Zone Australe par la SAPMER.