Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 juin, un rodéo sauvage était organisé dans la Zac 1 du Port. Des affrontements ont opposé des jeunes aux forces de l'ordre.
Le syndicat appelle au calme et demande à la mairie du Port de prendre des mesures pour empêcher les rodéos sauvages, devenus fréquents.
Deux véhicules de la police caillassés
Les pilotes de deux-roues n'ont pas apprécié que les forces de l'ordre viennent mettre un terme à leurs rodéos sauvages. Venus les interpeller, des agents de police ont été caillassés par les jeunes et ont dû se replier.
Un peu plus tard, sur un autre rond-point du Port, une centaine de personnes sont venues assister à un second rodéo sauvage.
Des affrontements ont éclaté entre jeunes et forces de l'ordre, qui ont fait usage de bombes lacrymogènes. Des poubelles et des détritus ont été incendiés dans plusieurs ronds-points. Des barricades enflammées ont aussi été érigées.
Deux véhicules de police ont été endommagés par des projectiles.
"Ça aurait pu mal se terminer" s'inquiète Idriss Rangassamy, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale "On rappelle qu'il y a déjà eu des morts pendant des rodéos."
(Re)voyez son interview dans le journal de Réunion La 1ère :
Plus de sécurité
Le syndicat de police demande des actions fortes, d'autant plus que les interpellations et la saisie des engins ne se font pas sans mal.
Idriss Rangassamy rappelle que les rodéos en pleine rue sont interdits. Il appelle au calme et sollicite la mairie pour trouver des solutions.
La mairie doit leur donner un endroit où faire des rodéos et s’adonner à leur activité librement. Dans un cadre légal et sécurisé.
Idriss Rangassamy, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale