Une plateforme en ligne permet désormais de signaler des faits de violences sexuelles et sexistes. Toute femme qui en serait victime peut ainsi, de façon anonyme, entrer en contact avec un policier ou gendarme spécialisé et être accompagné dans ses démarches.
C’est une étape généralement difficile pour les femmes victimes de violences sexuelles ou sexistes. Le dépôt de plainte est depuis plusieurs années pointé du doigt par les associations d’aide. Des efforts ont donc été faits en matière de formation des agents chargés de recueillir les déclarations des victimes notamment. Désormais, un nouvel outil vient accompagner les femmes dans leurs démarches.
Depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, il est désormais possible d’entrer en contact avec un policier ou un gendarme spécifiquement formé. Toute femme, victime de violences sexuelles ou sexistes, peut ainsi bénéficier d’un échange personnalisé.
Pas besoin pour cela de décliner son identité. L’objectif est d’encourager le dépôt de plainte, en facilitant les démarches des victimes auprès des forces de l’ordre. Elles seront ainsi accompagner pour cela et orientées vers les associations d’aide aux victimes, notamment pour une prise en charge sociale et/ou psychologique.
La plateforme est accessible via les sites service-public.fr et www.signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr.
Ce genre de violences reste encore tabou mais la parole se libère au fil du temps. Chaque année en France, 93 000 femmes déclarent avoir été victimes de viol ou de tentative de viol. En 2017, 1 million de femmes ont été confrontées au moins une fois à une situation de harcèlement sexuel au travail ou dans les espaces publics.
On sait également qu’en moyenne, une femme décède tous les 3 jours, victime de son partenaire ou de son ex-partenaire. A La Réunion, le taux de morts violentes au sein du couple est le plus élevé de France, à raison de 0,46 contre 0,18 dans l’hexagone.
C’est donc pour renforcer la démarche engagée depuis plusieurs années par l’Etat que ce portail de signalement en ligne a été mis en place. Il vient ainsi compléter les dispositifs déployés par les forces de l’ordre, notamment en matière d’accueil des victimes de violences sexuelles et sexistes, tel que les intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie.
Ce dispositif, mis en place dans l’île il y a 7 ans, a par exemple permis d’accueillir et de suivre 54,7% de victimes en plus entre 2013 et 2017.
Un portail de signalement en ligne
Depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, il est désormais possible d’entrer en contact avec un policier ou un gendarme spécifiquement formé. Toute femme, victime de violences sexuelles ou sexistes, peut ainsi bénéficier d’un échange personnalisé.
Pas besoin pour cela de décliner son identité. L’objectif est d’encourager le dépôt de plainte, en facilitant les démarches des victimes auprès des forces de l’ordre. Elles seront ainsi accompagner pour cela et orientées vers les associations d’aide aux victimes, notamment pour une prise en charge sociale et/ou psychologique.
La plateforme est accessible via les sites service-public.fr et www.signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr.
Un fléau qui touche particulièrement La Réunion
Ce genre de violences reste encore tabou mais la parole se libère au fil du temps. Chaque année en France, 93 000 femmes déclarent avoir été victimes de viol ou de tentative de viol. En 2017, 1 million de femmes ont été confrontées au moins une fois à une situation de harcèlement sexuel au travail ou dans les espaces publics.
On sait également qu’en moyenne, une femme décède tous les 3 jours, victime de son partenaire ou de son ex-partenaire. A La Réunion, le taux de morts violentes au sein du couple est le plus élevé de France, à raison de 0,46 contre 0,18 dans l’hexagone.
C’est donc pour renforcer la démarche engagée depuis plusieurs années par l’Etat que ce portail de signalement en ligne a été mis en place. Il vient ainsi compléter les dispositifs déployés par les forces de l’ordre, notamment en matière d’accueil des victimes de violences sexuelles et sexistes, tel que les intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie.
Ce dispositif, mis en place dans l’île il y a 7 ans, a par exemple permis d’accueillir et de suivre 54,7% de victimes en plus entre 2013 et 2017.