À Mafate, la chapelle de l'Ilet-à-Malheur retrouve des couleurs avant les fêtes

La chapelle d'Ilet-à-Malheur, rénovée avant les fêtes de Noël.
À quelques jours de Noël, les habitants du Nord Mafate ont la joie de retrouver leur chapelle toute pimpante. Sa toiture vient d'être rénovée.

Ils sont quatre ouvriers venus des bas pour redonner sa fraîcheur à la pittoresque chapelle de l'Ilet-à-Malheur, au cœur du cirque de Mafate. 


Le lieu de culte, que fréquentent les 150 habitants des trois îlets du Nord du cirque -avec Aurère et Ilet-à-Bourse-, vient de bénéficier d'une rénovation de sa toiture à quelques jours des fêtes de Noël.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Mafate : l'église d'Ilet-à-Malheur a son nouveau toit ©Réunion la 1ère


Un chantier pas comme les autres, auquel est fier d'avoir participé Jason Bello. "On a fait le nettoyage et décapage, traité la rouille, l'étanchéité et après c'était mise en peinture" raconte-t-il.

"Une très belle expérience"


Idriss Ahamadi, cogérant de la société de rénovation, en retient "une très belle expérience." "Le calme, la paix, le vivre-ensemble, le partage. C'est un monde différent des bas ici", apprécie l'artisan qui, comme ses collègues, n'avait jamais été à Mafate.


Contrairement à Rudy Libelle, qui a toujours vécu dans le cirque et pour qui cette chapelle a marqué tous les instants de sa vie. "Elle est jolie, en plus elle tombe , face au sentier principal, en plein centre du village", admire-t-il.

"Un lieu beau, serein, reposant"


Ravagé par le cyclone de 1948, l'édifice religieux a été reconstruit avec des dimensions moindres qu'avant, désormais soutenu par une jolie charpente en bois-de-fer.


Et les randonneurs de passage ne s'y trompent pas. "Un lieu beau, serein, reposant" décrit cette marcheuse. "On s'y sent bien."

"Pas seulement le culte"


Une satisfaction pour le père Stéphane Nicaise, doyen des cinq chapelles que compte le cirque. "Ce n’est pas seulement le culte. On voit bien les gens quand ils rentrent, il y a quelque chose qui les saisit, comme si ça les ramenait à leur propre intériorité."


Un lieu fédérateur aussi pour les habitants du cirque, malgré les sirènes de la modernité.