Sur les hauteurs de La Possession, les habitants du chemin Salmacis profitent d’une vue imprenable sur Le Port et d’une certaine quiétude. Mais cette qualité de vie est troublée par une contrainte majeure : de nombreux foyers n’ont pas d’eau potable au robinet.
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Des tuyaux reliés à une source dans la forêt
Chez les Vanwascappel, depuis 20 ans, c’est le système D qui prévaut. Comme leur foyer n’a jamais été intégré au système d’abduction en eau potable, la famille a bricolé des canalisations de fortune. Les tuyaux sont connectés à une ancienne source, située plusieurs kilomètres en amont dans la forêt. La ressource collectée arrive au robinet mais elle n’est pas potable, ce qui oblige la famille à acheter des bouteilles pour sa consommation. Une situation qui met en colère les résidents, d’autant qu’aucune solution ne semble être envisagée à court terme. « Runéo nous explique qu’il faut se raccorder avec des pompes situées plus bas ce qui serait extrêmement couteux » regrette Fabrice Vanwascappel.
La citerne d’un particulier pour alimenter le voisinage
Parmi cette vingtaine de familles non raccordée, Max Poudroux a investi personnellement pour avoir de l’eau potable. Plusieurs dizaines de milliers d’euros dans une pompe et des citernes. Un système installé sur son téléphone lui permet de gérer l’arrivée de cette eau potable dans des cuves de 6000 litres et d’en faire bénéficier moyennant participation, certains de ses voisins.
Contacté, le TO , l’intercommunalité en charge la gestion de la ressource, assure que le raccordement des riverains du chemin Salmacis est un chantier prioritaire en lien avec « les eaux de La Possession » ; et que les travaux seront réalisés dans les meilleurs délais.
A la Grande Chaloupe, les habitants sont aussi à sec. Une situation qui dure depuis quasiment un mois, et le passage du cyclone Bélal
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