La Possession : un plateau sportif nommé d'après Marcelle Puy, quintuple vainqueur du Grand Raid

"C'était une évidence", sourit la maire de La Possession, Vanessa Miranville. Ce samedi 5 octobre 2024, elle a inauguré le nouveau plateau sportif "Marcelle Puy". Et les arguments ne manquent pas pour le choix de ce nom. "C'est une très grande sportive réunionnaise, une femme qui incarne cette valeur de la persévérance, et une Possessionnaise de renom", explique l'édile.  

"Marcelle Puy c'est quelqu'un qui doit être reconnu et doit être un modèle pour tous ceux qui veulent faire du sport, et de façon générale apprendre à se dépasser." 

Vanessa Miranville, maire de La Possession

La "reine Marcelle" et ses cinq victoires au Grand Raid

Sous l'impulsion de la mairie de La Possession, et notamment de Christopher Camachetty, lui aussi sportif et adjoint délégué au sport, le site a ainsi pris le nom de celle qu'on surnomme sur l'île "la reine Marcelle". 

Pour rappel, entre 1995 et 2010, la Réunionnaise a remporté cinq fois le Grand Raid. Un record. En 2017, elle avait terminé troisième, et l'an dernier, en 2023, sixième. Depuis ses débuts dans la course en 1990, cette passion pour le sport ne l'a jamais lâché. Cross, courses sur piste, course de montagne, semi-marathon, marathon, 10km... Marcelle Puy a tout couru. "34 ans après, la passion lé toujours là", souriait-elle, émue ce samedi matin face à un public venu nombreux pour lui rendre cet hommage. 

Ecouter Marcelle Puy sur Réunion La 1ère :

"La femme la plus heureuse"

Cet hommage de son vivant est une reconnaissance qu'elle apprécie grandement. "Quand ma la vu le complexe, ma la eu les larmes aux yeux. Mi lé la femme la plus heureuse, c'est top", nous disait-elle dans un sourire fier. 

Un site amélioré et couvert 

Le site sportif lui, n'est pas totalement nouveau. Il s'agit en fait du terrain situé derrière le stade Youri Gagarine et à proximité du collège Raymond Vergès, qui a été amélioré et surtout couvert, pour protéger les sportifs des intempéries ou du soleil. 

"Il n'y avait pas de foncier pour construire quelque chose de nouveau", souligne la maire Vanessa Miranville. Ecologie et sobriété ont donc imposé le choix de la réutilisation d'un équipement déjà existant mais en plein soleil. "On s'est dit qu'on allait le couvrir et l'améliorer, pour protéger la santé des écoliers, collégiens et associations qui viennent ici s'entraîner", achève-t-elle.