Poudre blanche suspecte : la gendarmerie de Bras-Panon confinée pendant 3 heures

Un couple de Panonais a reçu, lundi, une lettre de métropole contenant une poudre blanche suspecte. Le courrier et son contenu ayant été ouvert dans les locaux de la gendarmerie, les portes de la brigade ont été fermées pendant 3 heures.
Après-Saint-Denis, c’est à Bras-Panon que de la poudre blanche non-identifiée a été découverte dans un courrier. Pour la quatrième fois en quelques jours, une lettre suspecte a obligé les autorités à prendre des mesures draconiennes pour manipuler le produit non-identifié. Vers 16 heures, lundi un couple de Panonnais franchit le seuil de la brigade avec une lettre en main. Ils expliquent aux gendarmes avoir reçu cette missive en provenance de métropole le jour même. Elle contient uniquement une poudre blanche inquiétante.

Comme le veut la procédure, immédiatement le parquet et les autorités sont alertées. La brigade est confinée et les personnes qui ont été en contact avec le produit non identifié, placées en observation. Après une batterie de tests effectués par les équipes des sapeurs-pompiers spécialisés dans la lutte contre les risques bactériologiques ou chimiques, le produit s’est avéré inoffensif.  
 
Les gendarmes enquêtent
 
Ce mauvais gag a obligé les autorités à fermer des locaux de la gendarmerie de l’Est pendant trois heures. Temps durant lequel les militaires et le couple, qui ont été en contact avec la poudre, ont été placés en observation par les médecins de l'ARS (Agence de Santé Océan Indien).
A 19 heures, les menaces anthrax, pollonium ou autre ayant été écartées la brigade a pu rouvrir ses portes.
Le couple, rassuré, a regagné son domicile. Les gendarmes, comme les policiers dans les précédentes affaires qui avaient eu lieu sur Saint-Denis, ont ouvert une enquête pour démasquer l’expéditeur...