Près de 12 000 élèves des filières générale, technologique et professionnelle passent le baccalauréat à La Réunion

Epreuves du baccalauréat (photo d'illustration)
Ce mardi 13 juin, les 3 654 élèves des lycées professionnels planchent sur le baccalauréat. Pour les élèves des filières générales, 5 527, et technologiques, 2 817, la Philosophie se déroulera demain, mercredi 14 juin.

11 998 élèves sont inscrits au baccalauréat cette année à La Réunion, toutes filières confondues. Pour les épreuves anticipées de première, ils seront 8 293 candidats à plancher sur les épreuves de Français.

Cette année, le plus jeune candidat au niveau national a 12 ans, celui de La Réunion a 15 ans et se présente au bac général. Le plus âgé de l’île a 48 ans, pour un bac professionnel, et 76 ans dans l’Hexagone.

Les résultats seront publiés le mardi 4 juillet 2023, dans les établissements mais aussi sur internet. 

11 998 candidats, et plus de filles que de garçons

Au total, ils sont 11 998 candidats inscrits au baccalauréat cette année. 46% d’entre eux le sont au bac général, soit 5 527 élèves, 23,% sont inscrits au bac technologique, soit 2 817 élèves, et 30,5% au bac professionnel, soit 3 654 élèves.

La filière générale compte 57,8% de filles, soit 3 197 et 2 330 garçons et la filière technologiques 53% de filles, soit 1 515 filles et 1 261 garçons.

Le bac professionnel compte 69 spécialités, dont 8 relevant de l’Agriculture. Le nombre de candidats inscrits y est en baisse de 224 élèves. 1 559 candidats sont inscrits dans une spécialité de la Production, 2 095 dans une spécialité des Services et 170 dans les spécialités de l’agriculture.

 

Les épreuves du bac professionnel commencent ce mardi

Les élèves des lycées professionnels sont déjà à pied d’œuvre. Après les épreuves de Mathématiques et de Physique-Chimie du 22 mai au 2 juin, ils poursuivent ce mardi 13 juin avec les épreuves de Français, d’Histoire-Géographie et EMC.

Demain, mercredi 14 juin, ces candidats plancheront sur l’Economie-droit ou Economie-gestion ou encore la prévention, santé environnement. Jeudi 15 juin, viendront les épreuves d’Arts appliquée et cultures artistiques. A partir de cette date, les épreuves professionnelles écrites débuteront également.

Resteront les épreuves de langues vivantes les 22 et 23 juin, puis les épreuves de contrôle les 5,6 et 7 juillet. Ces dernières sont ouvertes aux candidats qui ont obtenu une moyenne générale supérieure à 8, et inférieure à 10/20. Elles prévoient une épreuve d’interrogation sur deux disciplines du choix du candidat.

 

Coup d’envoi demain, mercredi 14 juin, pour le bac général et technologique

Si les enseignements de spécialités ont déjà eu lieu les 27, 28 et 29 mars, c’est avec la Philosophie que "débutera" le baccalauréat demain, mercredi 14 juin, pour les élèves des filières générale et technologique.

Le Grand oral aura lieu du 19 au 30 juin. Les épreuves de rattrapage se feront les 5,6 et 7 juillet, et s’adresseront aux candidats dont la note globale à l’examen est égale ou supérieure à 8, et inférieure à 10/20. Ils choisiront 2 enseignements au maximum qu’ils passeront à l’oral.

Enfin, les épreuves anticipées de Français se dérouleront le 15 juin pour la partie écrite, viendra ensuite l’épreuve orale.

A noter, les sessions de remplacement auront lieu du 7 au 13 septembre pour le bac général et technologique, et du 5 au 15 septembre pour le bac professionnel. Elles se tiendront le 8 septembre pour l’épreuve anticipée de Français.

 

Attention à la fraude à l’examen

Le rectorat rappelle qu’est considéré comme "fraude à l’examen" , le fait de communiquer avec d’autres candidats pendant les épreuves, d’utiliser des information, des documents ou du matériel non autorisé par le sujet ou la réglementation, et toute substitution de personne.

En cas de fraude, la commission académique statuera dans un délai de 2 mois après la proclamation des résultats, la décision peut faire l’objet d’une contestation devant le tribunal administratif. Les fraudeurs encourent la nullité de l’épreuve au cours de laquelle la fraude, ou tentative de fraude, a été commise, et l’interdiction de passer tout examen conduisant à l’obtention d’un baccalauréat pour une durée maximum de 5 ans.  

En matière pénale, la fraude à l’examen est sanctionnée de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende pour faux et usage de faux, jusqu’à 3 ans de prison et 50 000 euros d’amende pour la falsification de documents ou encore jusqu’à 10 ans de prison et 1 million d’euros d’amende pour substitution d’identité lors des épreuves.

La divulgation des sujets d’épreuves est passible d’une condamnation de 3 ans de prison et de 90 000 euros.

Le reportage de Réunion La 1ère : 

Les chiffres de ce bac 2023