Quatre personnes ont été arrêtées suite à l'attentat qui visait le président Azali, jeudi dernier. Une manipulation selon l'opposition et une tentative de meurtre selon la majorité. Cet incident extrêmement grave fait ressurgir les vives tensions qui opposent les deux camps depuis plus d'un an.
Le premier tour de l'élection présidentielle, qui se déroulera le 24 mars 2019, est au cœur du conflit ouvert entre la présidence des Comores, les partis d'opposition et les leaders des autres îles de l'archipel.
Depuis un an, des incidents, toujours plus graves, se succèdent. Le dernier a eu lieu, ce jeudi 7 mars 2019, sur l'île d'Anjouan, où une bombe a explosé au passage du cortège d'Assoumani Azali, président en poste et candidat à sa succession. L'attentat a provoqué un éboulis, qui par chance, n'a fait aucune victime. Pour la majorité présidentielle, aucun doute, c'est une tentative d'assassinat.
L'opposition a nié toute implication dans cet "attentat", elle parle d'une mise en scène du pouvoir pour emprisonner les adversaires d'Azali et faire passer : "le président-candidat pour une victime faisant preuve d'un courage exceptionnel", écrit le site le mohelien.com.
La brigade des recherches est chargée de ce dossier. Quatre suspects ont été interpellés. Le procureur de la République de l'île d'Anjouan parle "d'un acte criminel extrêmement grave".
Malgré cet incident, qui n'a pas fait de victime, le président Azali a tenu son meeting électoral. Il a traversé les gravas, note habarizacomores.com, pour rejoindre ses gardes du corps et la tête du cortège présidentiel.
L'autre événement à moins de 15 jours du premier tour s'est produit, mercredi dernier à Moroni.
Maître Mahamoud Ahamada, candidat du Juwa, est de retour dans son île. L'avocat, qui vit en France, est désormais l'homme fort de l'opposition. Il a tenu son premier meeting sur la place Ajao devant des milliers de partisans, selon la gazettedescomores.com.
Lors de son premier discours, le nouveau venu a promis le retour à l'ordre constitutionnel de 2001, avec un mandat de deux ans assuré par une présidence tournante entre les îles et de baisser les taxes douanières pour favoriser le commerce.
Pour mémoire, la situation aux Comores s'est tendue au moment de la remise en cause de la loi de 2001 instaurant cette présidence tournante entre les îles. Si la constitution de 2001 avait été respectée, Assoumani Azali aurait dû laisser son siège à un président originaire de l'île d'Anjouan.
Depuis un an, des incidents, toujours plus graves, se succèdent. Le dernier a eu lieu, ce jeudi 7 mars 2019, sur l'île d'Anjouan, où une bombe a explosé au passage du cortège d'Assoumani Azali, président en poste et candidat à sa succession. L'attentat a provoqué un éboulis, qui par chance, n'a fait aucune victime. Pour la majorité présidentielle, aucun doute, c'est une tentative d'assassinat.
Quatre suspects en garde à vue
L'opposition a nié toute implication dans cet "attentat", elle parle d'une mise en scène du pouvoir pour emprisonner les adversaires d'Azali et faire passer : "le président-candidat pour une victime faisant preuve d'un courage exceptionnel", écrit le site le mohelien.com.
La brigade des recherches est chargée de ce dossier. Quatre suspects ont été interpellés. Le procureur de la République de l'île d'Anjouan parle "d'un acte criminel extrêmement grave".
Le leader de l'opposition est arrivé
Malgré cet incident, qui n'a pas fait de victime, le président Azali a tenu son meeting électoral. Il a traversé les gravas, note habarizacomores.com, pour rejoindre ses gardes du corps et la tête du cortège présidentiel.
L'autre événement à moins de 15 jours du premier tour s'est produit, mercredi dernier à Moroni.
Maître Mahamoud Ahamada, candidat du Juwa, est de retour dans son île. L'avocat, qui vit en France, est désormais l'homme fort de l'opposition. Il a tenu son premier meeting sur la place Ajao devant des milliers de partisans, selon la gazettedescomores.com.
La constitution de 2001 au cœur de la campagne
Lors de son premier discours, le nouveau venu a promis le retour à l'ordre constitutionnel de 2001, avec un mandat de deux ans assuré par une présidence tournante entre les îles et de baisser les taxes douanières pour favoriser le commerce.
Pour mémoire, la situation aux Comores s'est tendue au moment de la remise en cause de la loi de 2001 instaurant cette présidence tournante entre les îles. Si la constitution de 2001 avait été respectée, Assoumani Azali aurait dû laisser son siège à un président originaire de l'île d'Anjouan.