La campagne s’achève ce vendredi soir, 24h avant le jour du vote pour le deuxième tour de la présidentielle. Emmanuel Macron et Marine Le Pen tiennent leurs derniers meetings et donnent leurs dernières interviews, tout comme leurs soutiens.
A la Réunion, la classe politique locale est partagée entre le soutien affiché à l’un des candidats et le souci de ne pas froisser l’électorat avant les élections législatives qui suivront.
Les soutiens de la première heure
Les élus Réunionnais se sont presque tous exprimés dans l’entre-deux tours et on peut classer leurs positionnements en plusieurs catégories. Il y a d’abord les soutiens de la première heure : dans le camp de Marine Le Pen, on trouve les militants du Rassemblement National et le maire de la Plaine des Palmistes Johnny Payet, rejoints dans l'entre-deux tours par le député Les Républicains Jean-Luc Poudroux.
Dans le camp d’Emmanuel Macron, on trouve les encartés LREM : Bachil Valy, Michel Dennemont et Michel Vergoz soutenus dès le premier tour par Cyrille Melchior, Serge Hoarau, Nassimah Dindar, André Thien Ah Koon et Patrice Selly.
Ces élus qui appellent à faire barrage à l'extrême-droite
Ces élus ont été rejoints depuis dimanche par une vingtaine de conseillers départementaux parmi lesquels les maires Jeannick Atchapa, ou encore Bruno Domen, et par Michel Fontaine, le patron des Républicains 974.
D'autres élus appellent à voter pour Emmanuel Macron pour faire barrage à l’extrême droite. C'est le cas pour Huguette Bello et Emmanuel Séraphin, les socialistes, les écologistes et quelques maires comme Vanessa Miranville ou Juliana M’Doihoma.
Dans une tribune envoyée hier, la maire de Saint-Denis Ericka Bateigts appelle également à voter pour Emmanuel Macron. "Ce n’est pas un choix de cœur, ce n’est pas un choix de conviction, indique-t-elle. "C’est un choix pour protéger l’ouverture de mon pays, celui des Droits de l’Homme, de l’esprit des Lumières, pour protéger le vivre ensemble que nous chérissons tant en Outre-mer".
Comme Jean-Luc Mélenchon...
Et puis, il y a ces élus qui appellent à ne pas voter pour Marine Le Pen mais sans oser prononcer le nom d’Emmanuel Macron, à l’image de Jean-Luc Mélenchon, de la députée Karine Lebon ou du PCR.
Enfin, une dernière catégorie d'élus locaux refusent de donner des consignes de vote : on y trouve Jean-Jacques Morel et les députés Nathalie Bassire, David Lorion ou encore Jean-Hugues Ratenon.