"Jusqu’à la dernière minute, rien n’est joué", a lancé ce jeudi Emmanuel Macron en déplacement en Seine-Saint-Denis où il défendait son bilan.
Le président sortant est arrivé en tête du 1er tour de la présidentielle le 10 Avril dernier avec 27,6% des voix contre 23,4 % des suffrages à Marine le Pen, mais le Rassemblement National disposerait aujourd'hui d’une réserve de voix non négligeable avec les pourcentages cumulés d’Éric Zemmour et de Nicolas Dupont-Aignan.
Les écarts sont faibles entre les deux candidats. Il faut aller chercher les voix manquantes. C'est le travail des militants.
L'engagement des militants
Si les candidats ont jusqu'à ce soir minuit pour tenter de convaincre et défendre leur projet, ils ont pu compter durant l'entre tours sur l'engagement de leurs militants qui ont sans cesse arpenté le terrain.
Marchés, porte-à-porte, réunions publiques, ils n'ont pas ménagé leurs forces, et notamment à La Réunion.
Les soutiens de Macron à Bras-Panon...
Les militants de La République en Marche se sont retrouvés sur le marché de Bras-Panon pour mobiliser les électeurs. La responsable du comité de soutien à Emmanuel Macron Ramata Touré a rappelé à quel point le travail de terrain et le contact avec la population sont importants.
"Pour le deuxième tour au vu des résultats qui sont catastrophiques pour nous ici à la Réunion, nous sommes sur le terrain tous les jours, nous sommes sur les marchés tous les jours, nous sommes dans les communes tous les jours et c’est vrai que c’est difficile, parce que la population ne comprend pas ce que ce gouvernement a fait pour elle".
Le reportage de Réunion La 1ère :
...Ceux de Le Pen au Tampon
Même mission pour les militants du Rassemblement National au Tampon. Ils ont sillonné l’artère principale pour échanger avec les électeurs.
Sandrine Moukine, militante de Marine Le Pen explique son engagement aux côtés de la candidate d’extrême droite. "Je mets tout mon cœur parce que je veux le changement. On était gilets jaunes, on a vu nos copains gilets jaunes se faire massacrer. Ce n’était pas pour le plaisir, c’était une question de survie. Il y a cinq ans en arrière c’était déjà la misère".
Le reportage de Réunion La 1ère :