Privés de soins médicaux, des étudiants passent la nuit à l’Université de La Réunion

Depuis lundi, des étudiants de l’Université de La Réunion sont mobilisés pour dénoncer la rupture de l’accès aux soins pour près de 19 000 d’entre eux. Ils ont passé la nuit dans les locaux de l’Université.

Plusieurs dizaines d’étudiants de l’Université de La Réunion sont mobilisés depuis hier, lundi. La nuit dernière, ils ont dormi sous des tentes à l’Université, dans les locaux du Service universitaire de médecine préventive et d’accès à la santé (SUMPS).

Ils dénoncent la rupture de l’accès aux soins pour près de 19 000 étudiants du campus. Leur Service de Médecine Préventive est privé d'agrément depuis la rentrée.

Des discussions en cours

De son côté, la direction de l’Université assure que des discussions sont actuellement en cours avec l’ARS, l’Agence Régionale de Santé. Elle affirme soutenir les étudiants dans leur combat.

Au total, dix associations étudiantes sont réunies dans un collectif (AEMR, AECR, UEEMR, But Etudiant mahorais, ARE-APA, ASUR, Solidarité Étudiante Réunion, Transition 974, Brun's Réussir et l'Unef Réunion). Les discussions avec la présidence de l'Université de La Réunion et le Service universitaire de la médecine préventive (SUMPPS) ont débuté il y a trois semaines, sans succès.

La fin des consultations médicales

En attendant une solution concrète, les jeunes ont décidé de maintenir la pression. Ces étudiants ne peuvent plus consulter gratuitement au service universitaire de médecine préventive. Certains étaient pourtant suivis médicalement. Les certificats médicaux, indispensables pour s’inscrire pédagogiquement, ne sont plus délivrés.