Les migrants originaires d'Afrique tentent par tous les moyens de fuir leurs pays. La misère, la guerre et les régimes politiques sont autant de raisons qui les contraignent à risquer leur vie pour se rendre en Europe.
Ce week-end, deux tragédies nous rappellent que, la crise économique et la guerre, ne se limitent malheureusement pas, au conflit Russo-Ukrainien.
Dans la nuit de dimanche à lundi, une embarcation a sombré dans les eaux de l'Atlantique au large des Canaries avec 44 migrants. Selon l'AFP, les autorités comptabilisaient 28 disparus, dont 4 Comoriens, information reprise par habarizacomores.com.
Ils tentaient de rejoindre les Canaries distantes de 12 km des côtes marocaines.
72 morts en 24 heures
On parle rarement des migrants qui disparaissent en mer en tentant d'entrer en Espagne, donc en Europe via les Canaries. Pourtant ce drame, qui a coûté la vie à 28 hommes et femmes dont quatre Comoriens, a mis en lumière, cette autre route qu'empruntent les émigrés venus d'Afrique.
Tous savent que le détroit de Gibraltar est sous haute surveillance et que le passage par la Libye est un enfer (viol, esclavage, torture…), alors ils se payent avec le peu d'argent mis à disposition par leur famille et amis, un passage par l'archipel espagnol.
24 heures, plus tôt, les garde-côtes espagnols et marocains quadrillaient l'océan à la recherche de 44 migrants, nous apprend L'Express de Maurice. L'embarcation était localisée avec ses 44 passagers, dans la nuit de samedi à dimanche, au large du cap de Boudjour, au large du Sahara occidental.
Des naufragés ont été sauvés. Ils dérivaient accroché à des bouées et des morceaux d'épave. Le bilan est glaçant. 72 migrants sont morts noyés dans l'Atlantique ce week-end.