Comme à chaque éruption du Piton de la Fournaise, la qualité de l’air est surveillée de près par ATMO Réunion. Le volcan lâche dans l’air certains composants chimiques et du dioxyde de souffre, mais il n’y a aucun risque pour les Réunionnais.
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Depuis quatre jours, le Piton de la Fournaise est en éruption. Ce mardi 18 septembre, son activité se maintient, selon un communiqué de l’Observatoire volcanologique. Le trémor est à un niveau stable et faible depuis dimanche, malgré quelques variations ces dernières heures. La lave s’échappe sur le flanc sud du volcan dans la région du cratère Rivals.
Comme à chaque éruption, la qualité de l’air est surveillée de près par ATMO Réunion. Le volcan lâche dans l’atmosphère une quantité de fines particules et de gaz, dont du dioxyde de souffre.
Regardez le reportage de Michelle Bertil et Jean-Claude Toihir :
Au lendemain de l’éruption, une seule concentration de dioxyde de souffre a été enregistrée à 6 heures du matin par la station de Bourg-Murat. Elle était de l’ordre de 199 micro gramme par mètre cube et par heure.
Comme à chaque éruption, la qualité de l’air est surveillée de près par ATMO Réunion. Le volcan lâche dans l’atmosphère une quantité de fines particules et de gaz, dont du dioxyde de souffre.
Un panache de dioxyde de souffre
Ce composé chimique est visible sur des photos prises par un ingénier d’ATMO, la société qui surveille en continue la qualité de l’air sur l’île. "Le ciel n’est pas pollué, il est très clair, mais effectivement on voit le panache de dioxyde de souffre émis par le volcan", explique Chatrapatty Bhugwant, ingénieur d’études chef de projet à ATMO Réunion."Le panache contourne l’île et va dans la direction ouest à nord-ouest sur l’océan, donc il n’y a aucun risque sanitaire pour la population".
Regardez le reportage de Michelle Bertil et Jean-Claude Toihir :
Deux stations d’observation
Deux stations installées dans le sud de l’île, à Bourg-Murat et Grand-Coude, observent spécifiquement les dégazages liés à l’éruption. Le seul d’alerte du dioxyde de souffre dans l’air est fixé à 300 micro grammes par mètre cube et par heure. Il n’a pas été atteint.Au lendemain de l’éruption, une seule concentration de dioxyde de souffre a été enregistrée à 6 heures du matin par la station de Bourg-Murat. Elle était de l’ordre de 199 micro gramme par mètre cube et par heure.