La plus haute juridiction administrative française a rejeté ce mercredi, le recours de deux groupes de la grande distribution réunionnaise contre le rachat de Vindémia par GBH. Un rachat validé le 26 mai dernier par l'Autorité de la concurrence.
Nouvel épisode dans le rachat de Vindémia (gestionnaires des magasins Jumbo Score) par le Groupe Bernard Hayot. A la suite du feu vert accordé par l'Autorité de la concurrence en mai, le groupe Excellence (Leclerc) et Caillé (Leader Price) ont déposé un recours au Conseil d'Etat. L'objectif : empêcher cette vente et donc suspendre cette décision. Le Conseil d'Etat a rendu sa décision, hier, mercredi 17 juin et a rejeté cette requête.
Le groupe Leclerc n'a pas tardé à réagir à cette décision de la plus haute juridiction administrative de France :
Le 26 mai dernier, la décision du gendarme de la concurrence avait été jugé "regrettable" pour ces deux groupes de la grande distribution réunionnaise. François Caillé, président directeur général du groupe Caillé (Leader Price) avait précisé que cette décision allait " à l’encontre des intérêts de l’économie réunionnaise et des promesses faites par le gouvernement en matière de contrôle des monopoles."
Les élus réunionnais étaient également vent debout contre ce feu vert pour la vente du groupe réunionnais au groupe martiniquais. La présidente de l’Autorité de la Concurrence avait alors tenté de rassurer. Isabelle de Silva expliquait que les conditions posées étaient strictes. Et précisait qu' « elles permettaient d’assurer qu’il n’y aura pas de monopole, ni de position dominante qui puisse nuire à la concurrence. Nous avons fait un travail très fin pour s’assurer que le consommateur aura toujours des alternatives ».
Le groupe Leclerc n'a pas tardé à réagir à cette décision de la plus haute juridiction administrative de France :
Le Conseil d'Etat a rendu une première partie de sa décision, il est également saisi de recours au fond concernant cette opération, rien n’est donc terminé. [...] Il n'est pas possible que l'île de La Réunion soit économiquement dominée par un seul groupe. [...] Il appartiendra au Conseil d'Etat de se prononcer sur la légalité de la décision rendue par l’Autorité.
Un feu vert "regrettable"
Le 26 mai dernier, la décision du gendarme de la concurrence avait été jugé "regrettable" pour ces deux groupes de la grande distribution réunionnaise. François Caillé, président directeur général du groupe Caillé (Leader Price) avait précisé que cette décision allait " à l’encontre des intérêts de l’économie réunionnaise et des promesses faites par le gouvernement en matière de contrôle des monopoles."
Les élus réunionnais étaient également vent debout contre ce feu vert pour la vente du groupe réunionnais au groupe martiniquais. La présidente de l’Autorité de la Concurrence avait alors tenté de rassurer. Isabelle de Silva expliquait que les conditions posées étaient strictes. Et précisait qu' « elles permettaient d’assurer qu’il n’y aura pas de monopole, ni de position dominante qui puisse nuire à la concurrence. Nous avons fait un travail très fin pour s’assurer que le consommateur aura toujours des alternatives ».