Au 1er janvier 2016, 852 924 personnes résident à La Réunion, selon les chiffres de l’INSEE. La population progresse de 0,6 % par an depuis 2011, mais la progression est deux fois moins forte qu’entre 2006 et 2011. Elle reste portée par des naissances plus nombreuses que les décès.
Selon les derniers chiffres du recensement de la population publiés par l’INSEE, au 1er janvier 2016, 852 924 personnes résident à La Réunion. Cela représente soit 1,3 % de la population française. L’île se classe au 25e rang des départements français les plus peuplés.
Par ailleurs, les départs de La Réunion, plus nombreux que les arrivées sur la période récente, ralentissent la croissance de la population.
Benoît.
Une croissance ralentie de la population
A La Réunion, entre 2011 et 2016, la population augmente de 0,6 % en moyenne par an, à un rythme supérieur à celui de la France métropolitaine (+ 0,4 %). Mais cette croissance est deux fois moindre qu’entre 2006 et 2011.Plus de naissances que de décès
À La Réunion, le solde naturel porte la croissance démographique. C’est à dire que l’excédent des naissances sur les décès conduit à une hausse de la population de 9 800 habitants par an en moyenne entre 2011 et 2016, soit + 1,2 % par an.Par ailleurs, les départs de La Réunion, plus nombreux que les arrivées sur la période récente, ralentissent la croissance de la population.
Faible croissance à l’Ouest
Le rythme de croissance ralentit dans la majorité des communes par rapport à 2006-2011, et plus fortement dans l’Ouest. La population baisse même dans cinq communes, dont Le Port et Trois Bassins. Saint-Paul, qui regroupe la moitié de la population de l’Ouest, a une croissance démographique peu dynamique.Le chef lieu attire
Au Nord, la population augmente notamment grâce aux nombreuses personnes venues pour étudier ou travailler à Saint-Denis, le chef lieu. Sainte-Marie contribue le plus à la croissance démographique du Nord.Population stabilisée dans de petites communes
À l’Est et au Sud, la hausse de la population est en revanche divisée par deux par rapport à 2006-2011. Saint-André et Saint-Louis sont particulièrement concernées. La population se stabilise voire diminue dans les petites communes enclavées de Cilaos, Sainte-Rose et Salazie. À l’inverse, la dynamique démographique reste forte à La Plaine-des-Palmistes, L’Entre-Deux, Bras-Panon, Les Avirons et Saint-Benoît.