Quand on est sur une île comme celle de La Réunion, la question de la gestion des déchets se pose là. Et plus qu'ailleurs, le recyclage devient plus qu'une mode, il devient une nécessaire réalité.
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Le principe d'une île, c'est un espace restreint. Le problème d'une île comme La Réunion, c'est cet espace restreint avec un grand nombre d'habitants, plus de 853 000 habitants. Et un foyer, ça produit de la ressource, de l'énergie, mais aussi... des déchets.
La gestion des déchets est une vraie question, et dès qu'on parle déchets, on parle recyclage. Ce recyclage se passe principalement en deux temps : la récolte des matières recyclables (les poubelles jaunes pour le plastique, les poubelles vertes pour le vert par exemple) puis la transformation de ces matières.
A La Réunion, il existe 16 filières REP (Responsabilité Elargie des Producteurs) en charge de la collecte et de la transformation des déchets, allant du recyclage de bateau de plaisance aux emballages ménagers en passant par les médicaments. En 2018, 48 645 tonnes de déchets ont été collectés. A titre indicatif, une entreprise spécialisée récupère chaque année dans le département 90 000 batteries. Des bacs homologués sont installés dans les garages et les concessions automobiles pour les produits usagés.
Beaucoup de déchets sont ensuite envoyés vers l'Asie et l'Europe pour y être traités et recyclés, l'île n'ayant pas toutes les structures nécessaires, ce qui interrogeait la sénatrice Nassimah Dindar en 2019.
A La Réunion, on aime les voitures. Et qui dit voiture dit pneus, beaucoup de pneus... Et les pneus, ça prend de la place. Solyval, est l’opérateur péi spécialisé dans le recyclage des pneus. En 2018, 5 122 tonnes de gommes usagées ont été collectées. Solyval exporte ces granulats de caoutchouc notamment vers l'Inde mais peuvent aussi être utilisés par les entreprises du BTP (dalles colorées) et même être transformées en butées de parking (butoir pour les voitures mais ces butées peuvent servir aussi à délimiter des zones de stationnement ou des voies réservées)
Les artistes sont aussi créatifs avec ces gommes hors d'usage. C'est le cas de Johnson Benjamin qui habite dans l'Est, à Sainte-Rose. Il a eu une idée: recycler des pneus. Et si passer du pneu à l'art peut paraitre utopique, pour lui, il n'y a eu qu'un pas, comme vous pouvez le voir :
La filière recyclage
La gestion des déchets est une vraie question, et dès qu'on parle déchets, on parle recyclage. Ce recyclage se passe principalement en deux temps : la récolte des matières recyclables (les poubelles jaunes pour le plastique, les poubelles vertes pour le vert par exemple) puis la transformation de ces matières.
A La Réunion, il existe 16 filières REP (Responsabilité Elargie des Producteurs) en charge de la collecte et de la transformation des déchets, allant du recyclage de bateau de plaisance aux emballages ménagers en passant par les médicaments. En 2018, 48 645 tonnes de déchets ont été collectés. A titre indicatif, une entreprise spécialisée récupère chaque année dans le département 90 000 batteries. Des bacs homologués sont installés dans les garages et les concessions automobiles pour les produits usagés.
Beaucoup de déchets sont ensuite envoyés vers l'Asie et l'Europe pour y être traités et recyclés, l'île n'ayant pas toutes les structures nécessaires, ce qui interrogeait la sénatrice Nassimah Dindar en 2019.
Des pneus encombrants
A La Réunion, on aime les voitures. Et qui dit voiture dit pneus, beaucoup de pneus... Et les pneus, ça prend de la place. Solyval, est l’opérateur péi spécialisé dans le recyclage des pneus. En 2018, 5 122 tonnes de gommes usagées ont été collectées. Solyval exporte ces granulats de caoutchouc notamment vers l'Inde mais peuvent aussi être utilisés par les entreprises du BTP (dalles colorées) et même être transformées en butées de parking (butoir pour les voitures mais ces butées peuvent servir aussi à délimiter des zones de stationnement ou des voies réservées)
Les artistes sont aussi créatifs avec ces gommes hors d'usage. C'est le cas de Johnson Benjamin qui habite dans l'Est, à Sainte-Rose. Il a eu une idée: recycler des pneus. Et si passer du pneu à l'art peut paraitre utopique, pour lui, il n'y a eu qu'un pas, comme vous pouvez le voir :
Des particuliers au secours de l'environnement
Mais l'environnement, ce ne sont pas que des entreprises, ce sont également des particuliers. Des initiatives comme celles de Johnson Benjamin qui se multiplient. Le recyclage de textiles comme l'assocation Ti Tang Récup qui allie recyclage et emploi de personnes en insertion. Mais d'autres initiatives se multiplient, à l'initiative d'associations ou de groupes facebook, comme le nettoyage des plages.