Réduire le port du masque, ne pas isoler nos anciens : dans une tribune publiée, dimanche 27 septembre, un collectif de médecins de La Réunion demande un allègement des mesures de lutte contre le coronavirus. "Nous ne voulons plus être gouvernés par la peur", écrivent-ils.
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Treize médecins de La Réunion signent une tribune, dimanche 27 septembre, pour demander aux autorités un allègement des mesures de lutte contre le coronavirus dans l’île. "Nous appelons Mme la directrice de l’ARS et Monsieur le préfet de la Réunion à une meilleure prise en compte de la réalité du terrain pour adapter leurs décisions sur le sol réunionnais", écrit le Collectif Covid Médecins 974.
"Le comportement humain n’a de spécifique que son penchant social : le détruire est détruire notre Humanité", assurent ces médecins qui rejoignent la tribune publiée par 35 chercheurs, universitaires et médecins, le 10 septembre dernier, dans Le Parisien et intitulé : "Covid-19: nous ne voulons plus être gouvernés par la peur".
Ils proposent d’alléger le port du masque en le conseillant aux personnes fragilisées, mais en laissant le choix à la population de la porter en extérieur. Ils recommandent aussi de ne plus tester que les patients symptomatiques, "afin de ne pas faire paniquer devant les statistiques alarmistes", et de "maintenir les mesures barrières". Enfin, ils appellent à ne pas "isoler nos anciens", en les privant "d’accompagnement et de l’affection de leur famille". "Le risque de mourir d’isolement (…) est plus important que de mourir d’une infection virale", assurent-ils.
Ces médecins rappellent que le "taux de positivité des tests est de 4,3 %, bien inférieur à la métropole où il est de plus de 6", et que "le taux de contagiosité est inférieur à 1". "C’est-à-dire qu’un malade transmet le virus à moins d’une personne : le virus ne circule plus", écrivent-ils.
Leur argumentaire sera-t-il pris en compte par les autorités ? D'autres chiffres sont aussi à la hausse, comme le nombre d'hospitalisations en réanimation dans l'île. Il est passé de 11 à 18 en une semaine.
"Le comportement humain n’a de spécifique que son penchant social : le détruire est détruire notre Humanité", assurent ces médecins qui rejoignent la tribune publiée par 35 chercheurs, universitaires et médecins, le 10 septembre dernier, dans Le Parisien et intitulé : "Covid-19: nous ne voulons plus être gouvernés par la peur".
Alléger le port du masque et ne pas isoler les anciens
Les treize médecins du collectif s’appuient sur les derniers chiffres de Santé Publique France et estiment "qu’ils n’ont rien de commun avec les mesures tout récemment imposées". Selon eux, "les données épidémiologiques sont de plus en plus rassurantes".Ils proposent d’alléger le port du masque en le conseillant aux personnes fragilisées, mais en laissant le choix à la population de la porter en extérieur. Ils recommandent aussi de ne plus tester que les patients symptomatiques, "afin de ne pas faire paniquer devant les statistiques alarmistes", et de "maintenir les mesures barrières". Enfin, ils appellent à ne pas "isoler nos anciens", en les privant "d’accompagnement et de l’affection de leur famille". "Le risque de mourir d’isolement (…) est plus important que de mourir d’une infection virale", assurent-ils.
"Des données rassurantes"
Pour défendre leur propos, les membres du Collectif Covid Médecins 974, rappellent les dernières données de Santé Publique France : "un taux d’incidence de 63/100 000 habitants, en baisse constante ces trois dernières semaines", un "taux de mortalité inférieur à 1/100 000 habitants et aucun décès depuis la semaine dernière à La Réunion". Selon eux, le nombre de foyers de contamination est aussi à la baisseCes médecins rappellent que le "taux de positivité des tests est de 4,3 %, bien inférieur à la métropole où il est de plus de 6", et que "le taux de contagiosité est inférieur à 1". "C’est-à-dire qu’un malade transmet le virus à moins d’une personne : le virus ne circule plus", écrivent-ils.
Leur argumentaire sera-t-il pris en compte par les autorités ? D'autres chiffres sont aussi à la hausse, comme le nombre d'hospitalisations en réanimation dans l'île. Il est passé de 11 à 18 en une semaine.