Une façon pour son président, Didier Robert de faire pression pour « changer la réglementation de la Réserve Marine » face au risque requin.
Les écologistes estiment qu'il s'agit d'une mauvaise décision.
En images avec Jean-Claude Toihir et Florence Bouchou.
Voici le communiqué de la Région Réunion.
Focus sur la contribution régionale en matière de gestion du risque requin :
• En 2013, elle adopte un cadre de financement en faveur des dispositifs de protection et de surveillance. Priorité aux projets technologiques innovants ayant un impact mineur sur l’environnement et pouvant être lancés à court terme. Objectif : positionner La Réunion comme site pilote en matière d’innovation dans la gestion de la réduction du risque requins.
• Parallèlement, la Région soutient le programme CHARC « Connaissance de l’écologie et de l’HAbitat de deux espèces de Requins Côtiers sur la côte Ouest de La Réunion », porté par l’Institut Régional de Développement ; CAPREQUINS « Compréhensions de la CAPturabilité des REQUINScôtiers », dispositif de sécurisation des côtes aux moyens des techniques de pêche (drumlines et palangres de fond) ; Vigies requins renforcées, dispositif d’observation sous-marin avec un rideau vidéo assisté d’un logiciel de reconnaissance des requins, porté par la Ligue Réunionnaise de Surf ; la sécurisation des zones de baignade et d’activités nautiques sur la commune de Saint-Paul (installation et maintenance de filets sur les sites de Roches Noires et de Boucan Canot).
• Depuis 2016, elle contribue à hauteur de 300 000 € annuels, à parité avec l’État, au fonctionnement
Les écologistes estiment qu'il s'agit d'une mauvaise décision.
En images avec Jean-Claude Toihir et Florence Bouchou.
Voici le communiqué de la Région Réunion.
Dès le début de la crise, la Région Réunion a affiché sa solidarité en s’impliquant de manière volontariste dans la gestion du risque requin. En 2017, la Collectivité reste plus que jamais engagée et appelle à la mobilisation de tous les acteurs afin d’offrir aux Réunionnais et aux touristes des sites totalement sécurisés
pour la pratique de la baignade et des activités nautiques.
Face à l’augmentation avérée du nombre d’attaques de requins depuis 2011, la Région souhaite une réévaluation des dispositifs mis en oeuvre sur le territoire et lancer une discussion avec l’ensemble des partenaires institutionnels. En effet, plusieurs dispositifs de sécurisation mis en place s’avèrent insuffisants :
> Le programme Caprequins qui s’inscrit dans une démarche de gestion durable du « risque requins » à La Réunion. Il implique à la fois la pêche ciblée des deux espèces dangereuses (bouledogue et tigre) et lapréservation des autres espèces présentes dans les eaux côtières réunionnaises. Son déploiement est exclu
dans le périmètre de la Réserve.
> le dispositif « Vigies requins renforcées » qui cible l’activité nautique et la baignade
> les filets installés sur la commune de Saint-Paul, combiné au dispositif « VRR », qui ont permis la reprise des activités de baignade et partiellement la relance de l’économie et du tourisme sur le secteur. Ces filets comportent cependant des contraintes techniques en fonction de la houle et demandent des coûts
d’exploitation et de maintenance élevés pour les collectivités.
Sans remettre en cause l’existence de la Réserve ni ses missions fondamentales, des propositions
concrètes visant à modifier sa réglementation sont proposées :
> autoriser le déploiement du programme Caprequins dans tout le périmètre de la Réserve, pour laisser la possibilité aux pêcheurs de déposer leurs engins de pêche sur des zones réputées fréquentées par les requins bouledogue et tigre,
> la mise en oeuvre de l’article 21 élargi aux communes afin de permettre la réoccupation de la colonne d’eau
> la mise en oeuvre de l’article 21 élargi aux communes afin de permettre la réoccupation de la colonne d’eau
par les chasseurs sous-marins,
> le changement des modèles de bouées balises qui ont un rôle attractif (effet Dispositif de Concentration des Poissons).
La Région ne tolère plus l’inertie de la Réserve Marine et la non prise en compte des propositions formulées à plusieurs reprises par les collectivités membres du GIP Réserve Naturelle Marine, alors que les pertes humaines se sont de nouveau alourdies avec la dernière attaque mortelle du 21 février dernier.
La Région veut tout mettre en oeuvre pour que les Réunionnais puissent se réapproprier sereinement les plages de leur île. 230 000 €, initialement alloués à la Réserve Marine, seront ainsi, à ce stade, réengagés pour financer les actions suivantes : Vigies requins renforcées, Caprequins, entretien et maintenance des sites de baignade…
La Région ne tolère plus l’inertie de la Réserve Marine et la non prise en compte des propositions formulées à plusieurs reprises par les collectivités membres du GIP Réserve Naturelle Marine, alors que les pertes humaines se sont de nouveau alourdies avec la dernière attaque mortelle du 21 février dernier.
La Région veut tout mettre en oeuvre pour que les Réunionnais puissent se réapproprier sereinement les plages de leur île. 230 000 €, initialement alloués à la Réserve Marine, seront ainsi, à ce stade, réengagés pour financer les actions suivantes : Vigies requins renforcées, Caprequins, entretien et maintenance des sites de baignade…
Focus sur la contribution régionale en matière de gestion du risque requin :
• En 2011, la Collectivité finance une étude menée par le bureau Biotope sur les dispositifs de protection liés au risque requin à La Réunion dans le but de faire émerger des solutions.
• En 2013, elle adopte un cadre de financement en faveur des dispositifs de protection et de surveillance. Priorité aux projets technologiques innovants ayant un impact mineur sur l’environnement et pouvant être lancés à court terme. Objectif : positionner La Réunion comme site pilote en matière d’innovation dans la gestion de la réduction du risque requins.
• Parallèlement, la Région soutient le programme CHARC « Connaissance de l’écologie et de l’HAbitat de deux espèces de Requins Côtiers sur la côte Ouest de La Réunion », porté par l’Institut Régional de Développement ; CAPREQUINS « Compréhensions de la CAPturabilité des REQUINScôtiers », dispositif de sécurisation des côtes aux moyens des techniques de pêche (drumlines et palangres de fond) ; Vigies requins renforcées, dispositif d’observation sous-marin avec un rideau vidéo assisté d’un logiciel de reconnaissance des requins, porté par la Ligue Réunionnaise de Surf ; la sécurisation des zones de baignade et d’activités nautiques sur la commune de Saint-Paul (installation et maintenance de filets sur les sites de Roches Noires et de Boucan Canot).
• Depuis 2016, elle contribue à hauteur de 300 000 € annuels, à parité avec l’État, au fonctionnement
du Centre de Ressources et d’Appui sur le risque Requin (CRAR) au titre du Contrat de Plan État- Région pour la période 2015-2020. Elle répond aux attentes des partenaires locaux d’inscrire la gestion du risque requin dans une démarche globale associant les institutionnels, les acteurs socioéconomiques, les sportifs, les politiques et les usagers de la mer. Son champ d’intervention ne s'étend cependant pas aux actions opérationnelles.