Régionales 2021 : Jean-Yves Payet, candidat de "Lutte ouvrière"

Jean-Yves Payet est candidat pour la cinquième fois aux élections régionales

Tête de liste "Lutte Ouvrière" aux élections régionales, Jean-Yves Payet tenait ce week-end du 29 mai un "sobatkoz" chez lui, à Saint-Benoît. Le candidat fait part de ses inquiétudes pour ceux dont la situation s’est dégradée avec la crise sanitaire "au profit des capitalistes"...

Jean-Yves Payet est l’un des onze candidats à briguer le fauteuil de président du Conseil régional de la Réunion les 20 et 27 juin prochains. Loin des grosses machines électorales des principales forces politiques en présence, la tête de liste "Lutte ouvrière" aux prochaines élections a néanmoins l’avantage de l’expérience.

Car c’est la cinquième fois qu’il présente une liste "Lutte ouvrière" dans la course à la Pyramide inversée ! C’est presqu’autant que feu Paul Vergès qui s’est lui présenté à six reprises.

Défendre les "petits"

Et l’inoxydable Bénédictin entend une fois de plus porter la voix des travailleurs et des chômeurs, sans compter celle des retraités, des étudiants et des "petits patrons".

Un public dont la situation s’est dégradée avec la crise sanitaire, souligne le candidat aux Régionales. Et cela "au profit des capitalistes", estime-t-il. Hier samedi 29 mai, il organisait chez lui un "sobatkoz" avec une poignée de sympathisants.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Régionales 2021 : Jean Yves Payet, candidat Lutte Ouvrière

Fils d'ouvrier agricole

"Nous, on pense que la société ne doit pas fonctionner pour faire du profit mais pour satisfaire les besoins de la population, tranche-t-il. Les besoins en matière de logements, de santé, d’éducation ou encore de transports. Tout l’argent public doit être utilisé pour ces besoins-là".

Jean-Yves Payet estime que la société de demain devrait se faire "sans les capitalistes et les profiteurs, sans ceux qui provoquent les famines, les guerres et le chômage". Enfant d’ouvrier agricole, Jean-Yves Payet est aussi conseiller à la Chambre d’agriculture, en charge des professionnels endettés.