Rentrée scolaire : hausse des prix des fournitures, la chasse aux bonnes affaires

La chasse aux bonnes affaires est ouverte.
Le budget de la rentrée va inévitablement augmenter. L’inflation fait gonfler les prix des fournitures scolaires. Les parents sont donc à la recherche des bonnes affaires. Dans les magasins, certains commerçants ont essayé d’anticiper pour que la facture ne soit pas trop salée.

Pour de nombreux parents, la mission est déjà accomplie. Si l’allocation de rentrée scolaire n’est versée qu’à compter de ce mardi 2 août, nombreux sont ceux à avoir déjà acheté les fournitures scolaires pour la rentrée de leurs enfants.

Augmentation des prix

Avec ou sans Ars, les prix des fournitures ont augmenté. Selon Mima, le cahier A4, avant à 1,50 euros, coûte désormais 2,20 euros. Elle en a 9 à prendre pour sa fille, le coût est donc plus important.

Une autre maman constate que le prix d’un cahier de 140 pages, le plus demandé, est supérieur à celui de 192 pages. Pour elle, le choix est vite fait, elle réalise ainsi une économie en achetant le second.

La chasse aux "petits prix"

Le budget, lui, n’augmente pas forcément. C’est donc dans une quête des petits prix que les parents se sont lancés. Cahiers, stylos, feuilles, crayons, la liste est longue, alors on privilégie les articles les moins chers et on ne s’autorise un petit "extra" que sur un ou deux articles.

L’objectif est bien sûr de ne pas faire exploser le budget. Un budget d’une centaine d’euros en moyenne pour deux enfants.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Versement de l’allocation de rentrée scolaire ce mardi, la course aux bonnes affaires a déjà commencé

Une hausse contenue pour un temps

Afin d’anticiper les effets de l’inflation, certains commerçants ont passé commande bien en amont. L’objectif est ainsi de maintenir les mêmes prix que l’an passé. Mais la hausse s’appliquera inévitablement, dès le mois de septembre à l’arrivée des commandes passées en juillet et août.

Les prix des effets scolaires vont ainsi augmenter au cours de l’année, confirme Alchad Omarjee, directeur du réseau Buro Réunion. " On espère ne pas dépasser les +10% sur l’année qui arrive ", indique-t-il.