Rentrée scolaire : la FSU dénonce les conditions de travail des élèves et des enseignants

La rentrée scolaire (photo d'illustration)
A l’approche de la rentrée scolaire, le syndicat FSU ne prévoit pas de mobilisation, mais dénonce les conditions de travail des élèves et des enseignants, avec un "manque de postes" et une réforme de la voie professionnelle qui ne passe pas.

A La Réunion, la rentrée scolaire aura lieu lundi prochain. Ce mardi 17 janvier, lors d’une conférence de presse le syndicat FSU a dénoncé une nouvelle fois les conditions de travail des élèves et des enseignants. 

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Rentrée scolaire : la FSU dénonce les conditions de travail des élèves et des enseignants

Pas de mobilisation prévue

La FSU se met en ordre de marche avec en ligne de mire la rentrée d'août 2023. Elle ne prévoit donc pas de mobilisation pour la rentrée à venir, mais continue de dénoncer un "manque de postes ou encore la réforme de la voie professionnelle". La question des salaires est aussi remise sur la table.

"Une augmentation des postes en trompe l’œil"

"Le ministère nous a annoncé une perte d’environ 18 postes dans le secondaire, et 28 postes en plus dans le premier degré", annonce Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale de la FSU. Pour le syndicat, il s’agit "d’une augmentation en trompe l’œil dans le primaire".

"Ça ne va pas permettre d’améliorer les conditions de scolarisation de nos élèves et ça ne va pas permettre d’améliorer les conditions de travail du personnel", assure Béchir Ben Hamouda, co-secrétaire du Snuipp/FSU.

Dans le second degré, l’heure de soutien en approfondissement en français ou en mathématique se fera au détriment de la technologie en classe de sixième. "Ce qui est gênant, c’est que ça s’est fait dans l’urgence, on aurait préféré que des effectifs allégés et pérennes soient mis en place", explique Pierre Fourny, trésorier-adjoint SNES/FSU.

Désaccord sur les formations 

La mise en place de la réforme de l’enseignement professionnel permettra plus de périodes de stage en entreprise, mais moins d’heures d’enseignement général. Ce n’est pas du goût de la FSU qui conteste aussi la nécessité de formation uniquement adaptée au tissu économique local.

"Il n’y a pas nécessité de répondre aux besoins du patronat, on sait qu’il y a des métiers en tension, reconnaît Cendrine Peignon, membre du bureau du SNUEP/FSU. Mais on n’est pas obligé de ne créer que des formations que dans les métiers en tension".

La FSU ne se mobilisera qu’à la rentrée du mois d’août, si elle décide de le faire. En attendant, elle sera dans la rue contre le projet de réforme des retraites, jeudi prochain.