Le 13 mars dernier, une dizaine de patients de l’unité de psycho-trauma Noé se sont réunis à la grotte des Premier Français à Saint-Paul pour dénoncer l’interruption de leurs soins psychomoteurs. Une interruption temporaire due à la réorganisation du service.
Les patients craignaient également de ne pas retrouver leur thérapeute habituel à la reprise des soins.
Une enveloppe qui double
Ce mardi 22 mars, l’Etablissement Public de Santé Mentale de La Réunion fait le point sur la situation. L’EPSMR voit cette année son projet de réorganisation de l’unité de psycho-traumatologie aboutir.
Les moyens augmentent sensiblement. Ils passent du simple au double, indique Laurent Bien, le directeur de l’EPSMR. L’enveloppe passe ainsi de 700 000 euros à plus de 1,5 million d’euros.
Aujourd’hui, nous avons un psychiatre et quatre psychologues. Demain, sur chaque territoire couvert par l’EPSMR, à savoir l’Est, le Nord et l’Ouest, nous aurons une équipe constituée d’un médecin, deux psychologues, d’un infirmier et d’autant de psychomotriciens.
Laurent Bien, le directeur de l’EPSMR
De nouveaux moyens alloués à la prise en charge
Ces moyens devront permettre une meilleure prise en charge des urgences, pour éviter la chronicisation, une meilleure évaluation des niveaux de traumatisme et une réduction des délais d’attente. Les patients déjà suivis auront le choix de conserver le même thérapeute.
A La Réunion, l’unité de psycho-trauma reçoit un millier de patients par an. En réseau avec l’ensemble des acteurs de la prise en charge, elle permet la protection, le suivi et l’accompagnement de la victime dans toutes ses dimensions.
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