Comme convenu mardi dernier, une délégation de représentants des sapeurs-pompiers est reçue à la préfecture de La Réunion ce lundi 28 mai 2018. À l'appel du SNSPP, les manifestants dénoncent le manque de moyen humain et matériel qui touche toutes les casernes du département !
"Les problèmes opérationnels s'accumulent. Ce lundi matin, la caserne du Port n'a pas de d'ambulance à disposition. En cas d'urgence, ils sont contraints de demander à La Possession où Saint-Paul de prendre le relais. Mardi dernier, les collègues de Saint-André n'avaient pas les moyens d'intervenir, lors de l'accident mortel qui s'est produit à Salazie. Ils ont dû faire appel à leurs homologues de Bras-Panon et Saint-Benoît", les représentants syndicaux du SNSPP (Syndicat National des Sapeurs-Pompiers Professionnels) ont des dizaines d'anecdotes identiques à livrer. Ils sont réunis depuis ce matin devant la préfecture en attendant d'être reçus par le préfet à 11 heures ce lundi 28 mai 2018. Un face-à-face qui a été décidé, mardi soir suite à la journée d'action qui avait eu lieu rue Monthyon devant le SDIS 974.
Les soldats du feu veulent des solutions pour exercer leur profession dans des conditions normales. Manque d'effectifs, manque de véhicules, manque d'organisation sont pointés du doigt depuis des années. Les directions se succèdent, les politiques changent, mais les problèmes demeurent, voire s'aggravent. Désormais les représentants du SNSPP, syndicat majoritaire, veulent obtenir des garanties et ne se contenteront plus de promesses. Ils veulent que les autorités comprennent que leur crédibilité est engagée vis-à-vis de la population.
Les soldats du feu veulent des solutions pour exercer leur profession dans des conditions normales. Manque d'effectifs, manque de véhicules, manque d'organisation sont pointés du doigt depuis des années. Les directions se succèdent, les politiques changent, mais les problèmes demeurent, voire s'aggravent. Désormais les représentants du SNSPP, syndicat majoritaire, veulent obtenir des garanties et ne se contenteront plus de promesses. Ils veulent que les autorités comprennent que leur crédibilité est engagée vis-à-vis de la population.