Malgré l'opposition affichée de la présidente de Région Huguette Bello, c'est bien l'offre du groupe mauricien IBL qui est retenue à ce stade dans la possible reprise de l'enseigne réunionnaise Run Market pilotée par Make Distribution.
Les propositions de rachat présentées par les autres candidats réunionnais ont été écartées et c'est bien le groupe mauricien qui est entré en négociations exclusives avec l'actionnaire unique de Run Market, à savoir la Société Adrien Bellier (SAB).
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Annonce officialisée au CSE
Les Mauriciens ont fait savoir par voie de communiqué qu'ils comptaient entrer dans le capital de l'entité réunionnaise, comme l'ont relevé nos confrères du JIR. Pour en devenir logiquement l'actionnaire majoritaire.
La nouvelle a été confirmée ce vendredi matin lors d'une réunion du CSE de Make Distribution, au Port. A la sortie, les représentants syndicaux ont fait part de leur satisfaction. "Je suis beaucoup plus serein qu'avant", a ainsi confié Mario Corbeau, délégué CFDT Commerces.
Préserver le maximum d'emplois
"Serein dans la mesure où il y a déjà une signature et qu'une négociation va être faite entre la direction et IBL. Une demande de conciliation va ensuite être déposée au tribunal de commerce de Saint-Denis". Pour le syndicaliste, l'offre mauricienne est celle qui préservera le plus d'emplois.
Pour rappel, le rachat de Vindémia par le groupe Hayot en 2020 avait conduit à l'arrivée du groupe Make Distribution mais le propriétaire de Run Market s'est finalement vite retrouvé en difficulté financière, avec une dette antérieure de près de 80 millions d'euros toujours pas réglée.
Run Market est présente aujourd'hui dans quatre communes à La Réunion : Sainte-Marie, Saint-André, Saint-Denis et Saint-Paul. Ce qui représente 750 salariés, voire un peu moins, puisqu'un certains nombre de départs n'ont pas été remplacés au cours des derniers mois, comme l'ont indiqué certains syndicats.