105 heures de travail d’intérêt général pour les trois prévenus présents et 3 mois de prison avec sursis pour l’absent. Ces peines ne seront pas inscrites bénéficient à leur casier judiciaire. La justice a entendu leur désarroi après la mort de leur ami Krapo.
Les trois accusés semblent perdus dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Ils ont 19, 20 et 21 ans. Trois sur cinq prévenus sont face aux magistrats. Le quatrième est mineur et le cinquième poursuit ses études en Australie.
Ces fils de bonne famille sont poursuivis pour avoir lancé des cocktails Molotov contre la clôture de la Réserve marine de La Réunion. Des bouteilles de vins remplies d’essence qui n’ont fait que des dégâts mineurs.
La Réserve marine au centre des rancœurs
Ce 24 février 2017, ils avaient également taggué les murs du local du groupement d’intérêt public. Pour les prévenus et nombre de militants des associations cet organisme est montré du doigt et considéré comme indirectement « responsable » de la prolifération des requins bouledogues et tigres à La Réunion, deux espèces impliquées dans les attaques mortelles de surfeurs depuis 2011 (Ndlr : crise requin). Ils reprochent entre autres à la Réserve marine de s’être opposé à la pose de drumline dans ses zones de compétences, zones de la réserve et de surf.
Un coup de colère irréfléchi
Le 21 février 2017, leur ami Alexandre Naussac, 26 ans, spécialiste du bodyboard, s’était mis à l’eau au niveau de l’embouchure de la rivière du Mât à Saint-André sur la côte Est, loin de le Réserve marine. Malheureusement, il a été victime d’une attaque de requin… « L’attaque de trop », disent-ils aux juges pour expliquer leur passage à l’acte. Un geste sous le coup de l’émotion, irréfléchi et qu’ils regrettent.
Leurs avocats n’ont eu aucune difficulté à plaider l’erreur de jeunesse pour obtenir la clémence du tribunal.
Ces fils de bonne famille sont poursuivis pour avoir lancé des cocktails Molotov contre la clôture de la Réserve marine de La Réunion. Des bouteilles de vins remplies d’essence qui n’ont fait que des dégâts mineurs.
La Réserve marine au centre des rancœurs
Ce 24 février 2017, ils avaient également taggué les murs du local du groupement d’intérêt public. Pour les prévenus et nombre de militants des associations cet organisme est montré du doigt et considéré comme indirectement « responsable » de la prolifération des requins bouledogues et tigres à La Réunion, deux espèces impliquées dans les attaques mortelles de surfeurs depuis 2011 (Ndlr : crise requin). Ils reprochent entre autres à la Réserve marine de s’être opposé à la pose de drumline dans ses zones de compétences, zones de la réserve et de surf.
Un coup de colère irréfléchi
Le 21 février 2017, leur ami Alexandre Naussac, 26 ans, spécialiste du bodyboard, s’était mis à l’eau au niveau de l’embouchure de la rivière du Mât à Saint-André sur la côte Est, loin de le Réserve marine. Malheureusement, il a été victime d’une attaque de requin… « L’attaque de trop », disent-ils aux juges pour expliquer leur passage à l’acte. Un geste sous le coup de l’émotion, irréfléchi et qu’ils regrettent.
Leurs avocats n’ont eu aucune difficulté à plaider l’erreur de jeunesse pour obtenir la clémence du tribunal.