La ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, promet 11 millions d’Euros, de plus, pour les contrats aidés. L’augmentation des investissements dans le BTP, la création de la 25ème commune… Des annonces sans lien avec les élections à venir…
Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer, député de Saint-Denis, de passage dans son île n’est pas revenue les mains vides.
Invitée de la matinale, la figure de proue du gouvernement pour les régions ultramarines a confirmé l’augmentation de la dotation pour les contrats aidés : « L’état s’est engagé à verser 11 millions de plus pour les contrats aidés. La puissance publique doit être là où c’est nécessaire. C’est important de redonner de l’espoir aux jeunes », et de rappeler au passage, « à La Réunion depuis la mise en œuvre des mesures gouvernementales le chômage a baissé globalement de 10 points et chez les jeunes de 5 points ».
La solidarité joue pour financer le RSA
Philippe Dornier, journaliste de Réunion 1ère radio, lui a alors demandé si toute ces mesures n’étaient pas du clientélisme électorale comme l’affirment les soutiens locaux des candidats de droite : « Quand nous parlons de solidarité, la droite parle-elle, d’assistanat. Je viens de relancer un appel à projet en lien avec l’économie sociale et solidaire. Je souhaite également, dans les six mois qui viennent mettre en œuvre des dispositifs pour aider les jeunes réunionnais à se former, bénéficier de la mobilité tout en ayant la possibilité de rentrer. En plus de cette panoplie de mesures importantes, j’ai annoncé à la présidente du département que l’Etat verserait les fonds nécessaires pour compenser le coût du RSA ».
« Mon avenir politique n’a aucune importance »
A 6 mois de l’élection présidentielle, avec une cote de popularité de 4% pour François Hollande, président de la République, Philippe Dornier a demandé à Ericka Bareigts son sentiment concernant la future et ses conséquences éventuelles : « Vous savez l’Etat fait des efforts considérables dans un contexte difficile. J’écoute les candidats de droite. Ils annoncent des économies de 100 voire 150 milliards d’Euros. Ils annoncent qu’ils vont supprimer 300 000 fonctionnaires… Les gens doivent réfléchir à cela… On ne va pas se mentir, aujourd’hui le contexte est défavorable, mais la politique on n’y vient pas que pour gagner. Moi ça n’a aucune importance. Mon avenir politique n’a aucune importance… ».
Invitée de la matinale, la figure de proue du gouvernement pour les régions ultramarines a confirmé l’augmentation de la dotation pour les contrats aidés : « L’état s’est engagé à verser 11 millions de plus pour les contrats aidés. La puissance publique doit être là où c’est nécessaire. C’est important de redonner de l’espoir aux jeunes », et de rappeler au passage, « à La Réunion depuis la mise en œuvre des mesures gouvernementales le chômage a baissé globalement de 10 points et chez les jeunes de 5 points ».
La solidarité joue pour financer le RSA
Philippe Dornier, journaliste de Réunion 1ère radio, lui a alors demandé si toute ces mesures n’étaient pas du clientélisme électorale comme l’affirment les soutiens locaux des candidats de droite : « Quand nous parlons de solidarité, la droite parle-elle, d’assistanat. Je viens de relancer un appel à projet en lien avec l’économie sociale et solidaire. Je souhaite également, dans les six mois qui viennent mettre en œuvre des dispositifs pour aider les jeunes réunionnais à se former, bénéficier de la mobilité tout en ayant la possibilité de rentrer. En plus de cette panoplie de mesures importantes, j’ai annoncé à la présidente du département que l’Etat verserait les fonds nécessaires pour compenser le coût du RSA ».
« Mon avenir politique n’a aucune importance »
A 6 mois de l’élection présidentielle, avec une cote de popularité de 4% pour François Hollande, président de la République, Philippe Dornier a demandé à Ericka Bareigts son sentiment concernant la future et ses conséquences éventuelles : « Vous savez l’Etat fait des efforts considérables dans un contexte difficile. J’écoute les candidats de droite. Ils annoncent des économies de 100 voire 150 milliards d’Euros. Ils annoncent qu’ils vont supprimer 300 000 fonctionnaires… Les gens doivent réfléchir à cela… On ne va pas se mentir, aujourd’hui le contexte est défavorable, mais la politique on n’y vient pas que pour gagner. Moi ça n’a aucune importance. Mon avenir politique n’a aucune importance… ».