Le 1er octobre 2009, le maloya était inscrit par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Dix ans plus tard, le département célèbre cet anniversaire.
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Des festivités sont organisées partout dans l'île cette semaine. Il y a dix ans, le maloya entrait au patrimoine mondial culturel de l’Unesco, comme musique, chant et danse emblématique de La Réunion. Cet anniversaire est fêté dans le département et notamment au lycée Nelson Mandela de Bras Fusil, à Saint-Benoît, ce mardi 1 octobre.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Musique, chant, danse, atelier : la fille de Gramoun Lélé, zarboutan du maloya, était présente. "C’est important d’y participer, pour les anciens et pour la culture, explique Marie-Claude Philéas. Le maloya c’est ma vie. Il faut le transmettre à la jeunesse".
"Ce patrimoine mérite d’être valorisé et d’être transmis. Nous manquons d’ouvrages sur le maloya à La Réunion, remarque-t-il. Pourtant, c’est un trésor. Le maloya n’est pas encore suffisamment mis en valeur. Il est une force identitaire pour notre péi, nous devons en avoir conscience. Le maloya existait avant l’Unesco et existera après l’Unesco. C’est à nous, artistes, de nous mettre ensemble pour le faire vivre et défendre notre culture".
Regardez son interview dans le 12h30 de Réunion La 1ère :
Regardez son interprétation sur Réunion La 1ère :
Preuve que ce patrimoine musical se transmet à la jeunesse réunionnaise, la relève est assurée. C’est aussi le cas avec le groupe Mamass B que Réunion La 1ère a rencontré :
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Musique, chant, danse, atelier : la fille de Gramoun Lélé, zarboutan du maloya, était présente. "C’est important d’y participer, pour les anciens et pour la culture, explique Marie-Claude Philéas. Le maloya c’est ma vie. Il faut le transmettre à la jeunesse".
Les 10 ans de l'inscription du #Maloya au patrimoine culturel immatériel de l'#Unesco au lycée de Bras Fusil à Saint Benoît à l'île de #LaReunion avec la fille de Granmoun Lélé pic.twitter.com/20V1w6FE5e
— Delphine Poudroux (@DPoudroux) 1 octobre 2019
L'Histoire
A la fois musique, chant, et danse, le maloya était à l’origine pratiqué par les esclaves venus d’Afrique de l’Est et ou de Madagascar, dans les plantations. Il y a trente ans, le maloya était interdit à La Réunion. Autorisé en 1982, il est devenu un marqueur de l’identité réunionnaise et acquiert désormais ses lettres de noblesse. "Le maloya est un chant, une danse, mais on oublie le côté historique, estime l’écrivain Bernard Batou. Le maloya c’est l’histoire de La Réunion, du peuplement, du temps de l‘esclavage". Mercredi 2 octobre, l’écrivain réunionnais sort son livre "Terre maloya"."Ce patrimoine mérite d’être valorisé et d’être transmis. Nous manquons d’ouvrages sur le maloya à La Réunion, remarque-t-il. Pourtant, c’est un trésor. Le maloya n’est pas encore suffisamment mis en valeur. Il est une force identitaire pour notre péi, nous devons en avoir conscience. Le maloya existait avant l’Unesco et existera après l’Unesco. C’est à nous, artistes, de nous mettre ensemble pour le faire vivre et défendre notre culture".
Regardez son interview dans le 12h30 de Réunion La 1ère :
Le Village Maloya
A l’occasion de la fête du maloya, une journée "Grand Kabar Maloya Dan’ rond" gratuite et ouverte est organisée dimanche 6 octobre. Des concerts, ateliers et expositions se tiendront à Hell-Bourg, à Salazie. Parmi les groupes qui seront présents : Salazel, O Ker Maloya, Mayaz, Votia, Lindigo et Kiltir. Le jeune Soan sera aussi présent.La relève
A 12 ans, ce jeune marmaille met le maloya en lér et émeut au-delà de La Réunion. Vainqueur de Kid Créole sur Réunion La 1ère en 2018, Soan s’est illustré en reprenant, devant des millions de téléspectateurs d'une chaîne privée, un grand classique de la chanson traditionnelle réunionnaise : "La pli y vé tomber" de Jean-Claude Viadère. Sur scène, Soan était accompagné au kayanmb de son père, Nono Arhimann du groupe Kiltir. L’an dernier, il avait déjà bouleversé le public de Kid Créole sur Réunion La1ère.Regardez son interprétation sur Réunion La 1ère :
Preuve que ce patrimoine musical se transmet à la jeunesse réunionnaise, la relève est assurée. C’est aussi le cas avec le groupe Mamass B que Réunion La 1ère a rencontré :