Saint-André : des ateliers pour fabriquer de la farine péï à base de végétaux

On commence l'atelier par l'épluchage des patates douces, sorties du jardin de Céliane Virassamy.

Aussi surprenant que ça puisse paraître, elles seront bientôt transformées en de délicieux cookies ou pancakes....Pour cela, il faut plusieurs étapes : les patates douces sont coupées en lamelles, séchées et hâchées. Elles deviennent une farine que l'on peut utiliser comme n'importe quelle farine pour des gateaux ou desserts gourmands.

La créativité au menu du jour

Dans l'atelier du jour, on s'essaye donc à diverses recettes : des cookies violets pour Lalitha, qui teste cette farine de patates mauves "C'est une recette qu'on a inventée. Quand on va goûter on saura si c'est bon."

Pour Stéphanie Gonthier, fondatrice de l'université Zarboutan, ces expériences visent à développer l'utilisation des produits de la cour : "La souveraineté alimentaire par la cuisine. On cuisine ensemble, après chacun peut repartir avec sa farine et faire goûter à sa famille. Et manger sainement, du local, en toute simplicité !"

Farine de patate et de bananes

"La souveraineté alimentaire, c'est notre résilience à pouvoir produire, transformer et de vivre avec ce que l'on produit", rappelle Céliane Virassamy, à l'origine de ces ateliers.

Concernant les farines, elle se décline aussi en farine de bananes. D'autres ateliers sont aussi prévus pour fabriquer et consommer son huile de coco ou son sucre galabé.

Le reportage de Réunion La 1ère :