La dernière fois que le temple du Colosse a vécu un tel rééquilibrage énergétique c'était en Septembre 2009. Le travail obtenu aujourd'hui est l’œuvre d'artistes indiens, et d'une quinzaine de bénévoles du quartier.
Depuis hier, des cérémonies ont lieu, destinées à renouveler les énergies à travers les divers points du Koylou Pandialé, nom tamoul du temple du Colosse. C'est ce qui permettra à cet espace sacré de répondre aux demandes des milliers de fidèles qui s'y rendent, notamment lors de la traditionnelle marche sur le feu du 1er janvier.
Un long chantier a précédé le Kumbabishegam. Des travaux conséquents ont été réalisé sur l'édifice, notamment des peintures rafraîchies. Ainsi, la façade a retrouvé ses couleurs chatoyantes. Car, pour les fidèles, rien n'est trop démesuré pour satisfaire la déesse Pandialé, la divinité qui a effectué la première la marche sur le feu, selon la légende, pour prouver sa chasteté.
Le Colosse, dont l'édification remonte à 1848, est situé à Saint-André, dans le quartier de Champ Borne. Le temple, dédié à la déesse Pandialé, fut construit par des engagés indiens à proximité de l'usine sucrière de Nicole Robinet de la Serve.
Cet édifice n'existe plus désormais. Le temple du Colosse que l'on peut voir aujourd'hui a été construit en 1991 sur l’emplacement de l'ancienne bâtisse. De forme oblongue, l'actuel kovil est basé sur le modèle des temples du sud de l’Inde.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Daniel Fontaine :