Il n’y a pas encore de quoi s’alarmer mais la sécheresse guette le département. Faute de pluie en ce début 2019, les cours d’eau et les nappes souterraines enregistrent des valeurs à la baisse. La région Est reste la plus touchée par le manque avec deux fois moins d'eau que d'habitude.
Cela n’a échappé à personne, la saison des pluies 2019 est nettement plus sèche que la précédente. Et pour cause, La Réunion n’a pas été concernée par de gros épisodes pluvieux depuis le début de l’année, contrairement à début 2018 où Berguitta et Fakir avaient copieusement arrosé l’île.
Alors à quel niveau se trouve la ressource en eau ? En janvier 2019, les débits médians des rivières affichent une situation normale dans le Nord et le Sud (sur la Rivière Saint-Denis et la Rivière Langevin). Le constat est, en revanche, plus défavorable en février où les débits sont en baisse sur l’ensemble du département alors qu’ils affichent habituellement une tendance à la hausse depuis janvier en raison des précipitations de saison.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Alexandra Pech.
Alors à quel niveau se trouve la ressource en eau ? En janvier 2019, les débits médians des rivières affichent une situation normale dans le Nord et le Sud (sur la Rivière Saint-Denis et la Rivière Langevin). Le constat est, en revanche, plus défavorable en février où les débits sont en baisse sur l’ensemble du département alors qu’ils affichent habituellement une tendance à la hausse depuis janvier en raison des précipitations de saison.
L’Est enregistre les plus forts déficits
C’est dans l’Est que les cours d’eau et rivières sont au plus bas. Deux fois moins d’eau que d’habitude. Les petites pluies régulières sont loin d’être suffisantes pour alimenter les réserves. A la Rivière du Mât, par exemple, le débit d’eau enregistré est de 1600 litres par seconde contre 7000 litres/s à la même période l’an passé. Un déficit est également enregistré sur la Rivière des Marsouins : 4000 litres/s aujourd’hui contre 6000 litres/s il y a un an à la même époque. Pire, à la Rivière Saint-Jean, il y a 4 fois mois d’eau que d’habitude. enregistrées à la fin de la saison sèche, c’est-à-dire en octobre/novembre.Eaux souterraines : la situation n’est pas encore critique
Le constat est le même pour les nappes phréatiques. La situation est déficitaire en février alors qu’elle est normalement à la hausse en cette période, mais les valeurs relevées ne sont pas encore alarmantes, selon l’Office de l’eau. Les niveaux restent confortables. De quoi tenir jusqu’à avril, bien que par endroits des coupures sont déjà réalisés sur le réseau de distribution, comme c’est le cas à La Possession, par exemple.Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Alexandra Pech.
Reportage
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