Une violente agression s’est déroulée mercredi dernier aux abords du lycée Sarda Garriga à Saint-André. Un adolescent a été roué de coups. Il a déposé plainte. L’agression a été filmée, les images circulent sur les réseaux sociaux.
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C’est une agression d’une rare violence. Mercredi dernier, un adolescent a été pris pour cible par un groupe d’une dizaine de personnes. Roué de coups, il s’est vu prescrire 8 jours d’incapacité temporaire de travail.
L’agression a été filmée et a fait le tour des réseaux sociaux. C’est le principe d’un phénomène appelé le "happy-slapping".
Le jeune homme, originaire de Salazie, n’est pas un élève du lycée. Le proviseur du lycée, David Fontaine, reconnait que ce genre d’incidents peut survenir à l’extérieur de l’établissement, mais assure que la vigilance est de mise. Au sein du lycée, les jeunes sont en sécurité, indique-t-il.
La municipalité a mis en place un dispositif de sécurité suite à cette agression. Les moyens sont mutualisés entre police nationale et police municipale, explique Gilles Naze, adjoint à la sécurité de la municipalité de Saint-André. La surveillance est ainsi renforcée aux abords des établissements scolaires.
En avril 2019, des patrouilles de surveillances ont été organisées aux abords des établissements scolaires de Saint-André. Une initiative de "Grands frères" suite à une série d’agressions et de rackets. L’idée était alors d’assurer une présence et de pouvoir témoigner en cas d’éventuels faits délictuels.
Réunion la 1ère les avait rencontrés.
L’initiative n’avait pas été du goût des autorités, même si les « Grands frères » se défendaient d’opérer comme une milice. Elle a donc rapidement pris fin.
Pour le professionnel, il ne s’agit pas de stigmatiser les jeunes, mais de les accompagner. Il estime que les adultes ont leur part de responsabilité. Ils invitent les parents à discuter avec leurs enfants.
L’agression a été filmée et a fait le tour des réseaux sociaux. C’est le principe d’un phénomène appelé le "happy-slapping".
Saint-André : agression filmée devant un lycée
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Le dispositif de surveillance renforcé
Le jeune homme, originaire de Salazie, n’est pas un élève du lycée. Le proviseur du lycée, David Fontaine, reconnait que ce genre d’incidents peut survenir à l’extérieur de l’établissement, mais assure que la vigilance est de mise. Au sein du lycée, les jeunes sont en sécurité, indique-t-il.La municipalité a mis en place un dispositif de sécurité suite à cette agression. Les moyens sont mutualisés entre police nationale et police municipale, explique Gilles Naze, adjoint à la sécurité de la municipalité de Saint-André. La surveillance est ainsi renforcée aux abords des établissements scolaires.
"Happy slapping", La Réunion n’est pas épargnée
Dans le quartier, ce fait renforce le sentiment d’insécurité. Ce genre d’agressions filmées et exposées sur les réseaux n’est pas un phénomène rare. Le "happy slapping", vient du Royaume-Uni et se renforce en France depuis plusieurs années. A La Réunion aussi, des vidéos de faits de violence en groupe tournent sur les réseaux sociaux.En avril 2019, des patrouilles de surveillances ont été organisées aux abords des établissements scolaires de Saint-André. Une initiative de "Grands frères" suite à une série d’agressions et de rackets. L’idée était alors d’assurer une présence et de pouvoir témoigner en cas d’éventuels faits délictuels.
Réunion la 1ère les avait rencontrés.
L’initiative n’avait pas été du goût des autorités, même si les « Grands frères » se défendaient d’opérer comme une milice. Elle a donc rapidement pris fin.
Mettre des mots sur le phénomène
Ce n’est pas un phénomène nouveau, à la différence peut-être qu’il est désormais filmé et diffusé sur les réseaux sociaux. Des violences débridées jugées par certains comme des "moments récréatifs", selon le psychologue Frédéric Rousset. Pourtant ces violences peuvent avoir de grosses conséquences médicales et être la source de souffrance psychique.Pour le professionnel, il ne s’agit pas de stigmatiser les jeunes, mais de les accompagner. Il estime que les adultes ont leur part de responsabilité. Ils invitent les parents à discuter avec leurs enfants.
Frédéric Rousset, psychologue
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