Nouvel acte dans le conflit qui oppose Jean-Marie Virapoullé, candidat déçu et conseiller municipal d’opposition, à Joé Bédier, maire de Saint-André. Ce jeudi, un élu d’opposition porte plainte à la suite du dernier conseil municipal, une plainte collective devrait suivre.
•
Le bras de fer continue à Saint-André. Après la demande formulée par Jean-Marie Virapoullé auprès du préfet de La Réunion d’annuler l’élection du nouveau maire, un élu de l’opposition dépose plainte ce jeudi.
Lundi 13 juillet, le candidat malheureux des dernières municipales annonçait effectuer cette de demande au motif d’un certain nombre d’irrégularités, lors de l’élection du maire et de ses adjoints durant le premier conseil municipal de Saint-André. Un recours a également été lancé auprès du tribunal administratif. Une séance à laquelle Jean-Marie Virapoullé n’a pas assisté.
Alain Sinaretty a déposé plainte, accompagné de Jean-Marie Virapoullé et d’autres élus de l’opposition, contre un homme présent lors de la séance, mais qui n’est pas un élu. Il dit avoir été " insulté et agressé physiquement à la sortie du conseil municipal " alors qu’il était encore dans la salle. Une plainte collective de l’ensemble des élus de l’opposition sera déposée pour insulte publique, ajoute Jean-Marie Virapoullé.
Le maire de Saint-André, Joé Bédier, est cité dans cette plainte pour complicité, n’étant intervenu à aucun moment selon le plaignant. Pour le candidat malheureux aux Municipales, cette situation résulte du " laxisme complice de Mr le Maire ". Ce dernier aurait selon lui dû cadrer le débat et assurer son rôle de " police de l’assemblée ".
En conséquence, Jean-Marie Virapoullé a indiqué qu’il allait écrire demain au préfet de La Réunion pour réclamer la présence de la Police nationale lors du prochain conseil municipal. Il dit souhaiter que de tels faits ne se reproduisent plus et avoir des conseils municipaux sereins. La police municipale était, elle, présente lors de la séance de lundi, mais à l’extérieur de la salle. Elle a d’ailleurs encadré les élus de l’opposition lorsqu’ils en sont sortis.
Jean-Marie Virapoullé va également demander à ce que les élus de l’opposition bénéficient d’une protection fonctionnelle en tant qu’élus de la République. Les plaintes déposées, et l’assistance juridique qui les accompagnent, seraient alors prises en charge par la municipalité. Une demande qui devra être soumise au vote du conseil municipal.
Pour le maire de Saint-André, Joé Bédier, ce dépôt de plainte est un moyen « d’exister ». Il évoque un " conseil municipal post-élection ", et explique être intervenu durant la séance du conseil municipal et s’être déplacé pour "calmer" une personne remontée contre l’ancienne mandature. Il ajoute :
Quant à la demande de Jean-Marie Virapoullé quant à la présence de la police municipale lors des prochains conseils municipaux, Joé Bédier ironise : " il faut qu’il intervienne même auprès du président de la République pour demander la Garde républicaine ".
Lundi 13 juillet, le candidat malheureux des dernières municipales annonçait effectuer cette de demande au motif d’un certain nombre d’irrégularités, lors de l’élection du maire et de ses adjoints durant le premier conseil municipal de Saint-André. Un recours a également été lancé auprès du tribunal administratif. Une séance à laquelle Jean-Marie Virapoullé n’a pas assisté.
Acte 2
Ce jeudi 23 juillet, c’est un conseiller municipal d’opposition, Alain Sinaretty, qui porte plainte suite au dernier conseil municipal, ce lundi 20 juillet. Un conseil municipal très mouvementé, où des insultes ont fusé. Les élus de l’opposition s’y seraient faits chahuter, voire malmener.Alain Sinaretty a déposé plainte, accompagné de Jean-Marie Virapoullé et d’autres élus de l’opposition, contre un homme présent lors de la séance, mais qui n’est pas un élu. Il dit avoir été " insulté et agressé physiquement à la sortie du conseil municipal " alors qu’il était encore dans la salle. Une plainte collective de l’ensemble des élus de l’opposition sera déposée pour insulte publique, ajoute Jean-Marie Virapoullé.
Des conseils municipaux sous protection ?
Le maire de Saint-André, Joé Bédier, est cité dans cette plainte pour complicité, n’étant intervenu à aucun moment selon le plaignant. Pour le candidat malheureux aux Municipales, cette situation résulte du " laxisme complice de Mr le Maire ". Ce dernier aurait selon lui dû cadrer le débat et assurer son rôle de " police de l’assemblée ".
En conséquence, Jean-Marie Virapoullé a indiqué qu’il allait écrire demain au préfet de La Réunion pour réclamer la présence de la Police nationale lors du prochain conseil municipal. Il dit souhaiter que de tels faits ne se reproduisent plus et avoir des conseils municipaux sereins. La police municipale était, elle, présente lors de la séance de lundi, mais à l’extérieur de la salle. Elle a d’ailleurs encadré les élus de l’opposition lorsqu’ils en sont sortis.
Jean-Marie Virapoullé va également demander à ce que les élus de l’opposition bénéficient d’une protection fonctionnelle en tant qu’élus de la République. Les plaintes déposées, et l’assistance juridique qui les accompagnent, seraient alors prises en charge par la municipalité. Une demande qui devra être soumise au vote du conseil municipal.
ITW Jean Marie Virapoullé + Joé Bédier
•
Un " caprice de gamin " pour Joé Bédier
Pour le maire de Saint-André, Joé Bédier, ce dépôt de plainte est un moyen « d’exister ». Il évoque un " conseil municipal post-élection ", et explique être intervenu durant la séance du conseil municipal et s’être déplacé pour "calmer" une personne remontée contre l’ancienne mandature. Il ajoute :
" Excusez-moi mais c’est un caprice de gamin qui pensait que l’affaire était jouée et aujourd’hui n’accepte pas le verdict démocratique "
Quant à la demande de Jean-Marie Virapoullé quant à la présence de la police municipale lors des prochains conseils municipaux, Joé Bédier ironise : " il faut qu’il intervienne même auprès du président de la République pour demander la Garde républicaine ".