Saint-André : une marche blanche pour un ultime hommage à Kyeran

Une marche blanche organisée à Saint-André pour rendre un ultime hommage à Kyeran, ce dimanche 26 mars.
Des centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche 26 mars à Saint-André pour participer à une marche blanche pour le jeune garçon de 14 ans. Kyeran est décédé le 9 mars dernier à la suite d’une violente agression.

Famille, amis, proches et anonymes sont venus vêtus de blanc, bougie à la main, pour lui rendre hommage et passer un message de paix.

Sensibiliser contre le harcèlement

" Aucun enfant ne doit subir ce qu’il a subi ", déclare la maman de Kyeran, qui incite les enfants victimes de harcèlement à le signaler. Elle souhaite, à travers cette marche, sensibiliser sur le problème du harcèlement. 

Le cortège a souhaité passer par des lieux que fréquentait l’adolescent, le gymnase et le stade où il s’entrainait, le collège Joseph Bédier où il était scolarisé, jusque la place Jeanne d’Arc.

Regarder le reportage de Réunion la 1ère :

Saint-André : une marche blanche pour rendre un ultime hommage à Kyeran.

Des faits de violence de plus en plus nombreux

Kyeran est décédé dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mars, après une violente agression. L’adolescent de 14 ans, du quartier du Bras des Chevrettes à Saint-André, avait été pris en charge par les secours dans l’après-midi, dans le quartier de l’Oasis au niveau de la cité Terre-Rouge. Son agresseur présumé est un adolescent de 15 ans.

Déjà le 12 mars dernier, un cercle de parole s’était tenu en hommage à l’adolescent, pour permettre aux jeunes de parler librement, notamment des violences de plus en plus nombreuses.

Une marche blanche organisée à Saint-André pour rendre un ultime hommage à Kyeran, ce dimanche 26 mars.

"Que les policiers soient dehors et pas à l’intérieur", Joé Bédier

Le maire de Saint-André était présent. Joé Bédier a réaffirmé : "  la violence doit cesser dans notre ville ". Il estime que les solutions sont la multiplication des contrôles et un plus fort déploiement des forces de l’ordre.

Un travail est en cours avec les services de l’Etat en ce sens, assure le maire de Saint-André, pour " que les policiers soient dehors et pas à l’intérieur ". " C’est ce qu’on propose et j’espère que cela se concrétisera ", déclare Joé Bédier.

La violence, elle est partout. On doit malgré tout multiplier nos forces pour enrayer ce phénomène, cette violence qui est constamment aujourd’hui dans la société.

Joé Bédier, maire de Saint-André