Saint-Benoit : une première journée de la Solidarité pour les plus démunis

Première journée de la Solidarité à Saint-Benoit en faveur des plus démunis.
Distribution de colis alimentaires, de vêtements, séances de bien-être, la ville de Saint-Benoit a organisé sur le parvis de la mairie ce mercredi, sa première journée de la Solidarité en faveur des plus fragiles. Selon l’Insee, 44% de la population bénédictine vit en dessous du seuil de pauvreté.

Une journée de la solidarité pour réchauffer les cœurs !

Le CCAS ( Centre Communal d'Action Sociale) de Saint-Benoît a organisé ce mercredi sur le parvis de la mairie, sa première édition de la Journée de la Solidarité. Une manifestation pour aider les plus fragiles et les plus démunis touchés par la précarité ou en grande difficulté sociale et eur faciliter l'accès aux droits.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère :

Une journée de solidarité organisée à Saint-Benoît.

Saint-Benoit : deuxième ville plus pauvre de France

En 2020, dans son rapport sur la pauvreté, l'Observatoire des inégalités classait Saint-Benoit à la 2ème place dans le top 10 des villes les plus pauvres de France. Aujourd'hui, 44% de la population bénédictine vit en dessous du seuil de pauvreté, fixé à 885 euros par mois.  

« En 2022, le CCAS a accordé 1 218 aides sociales et 240 aides alimentaires. Cette année, la structure a reçu une subvention de 1,3M€ pour renforcer la politique sociale sur le territoire », a rappellé Patrice Selly.

Colis, kits d'hygiène et repas distribués

Plusieurs associations humanitaires et d’entraide (Croix rouge, Tiembo ensamb, Insayat, Secours catholique, AECP…) étaient sur place pour distribuer colis alimentaires, vêtements, kits d'hygiène et des repas. Les coiffeurs solidaires ont aussi proposé des coupes de cheveux gratuites. 

    Première journée de la Solidarité à Saint-Benoit. Les coiffeurs solidaires ont proposé des coupes de cheveux gratuites.

    Les plus démunis sont également confrontés à de grosses difficultés pour mener à bien les démarches administratives souvent en ligne. Caisse d'allocations familiales, Point justice, CGSS étaient présents pour les orienter, informer, et sensibiliser aux thèmes de la précarité.