Ce dimanche 15 janvier très tôt dans la matinée, les festivités ont commencé à l’arrière du temple de Saint-Benoît.
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Un jour de fête au lieu de trois
L’édifice est en travaux. La communauté tamoule va donc y célébrer la fête du Pongol sur une journée au lieu de trois. Cette commémoration venue d’Inde marque la fin des récoltes. Le Pongol est une des fêtes les plus importantes du calendrier de la communauté tamoule.
Les festivités se clôtureront à la mi-journée avec le repas partage. Ce matin, elles ont commencé par des offrandes à plusieurs divinités dont Ganesh et le soleil, il y a ensuite eu la cérémonie avec la vache pour remercier toutes ces divinités.
Honorer les divinités
"Nous sommes reconnaissants du travail fait par la vache que l’on vénère, de plus, le lait est important pour toute notre culture", affirme Siveninyven Sunee, prêtre au temple Siva Soupramanien à Saint-Benoît.
Tous sont ensuite allés cuire du riz au lait, symbole de la première récolte de l'année dernière. "Nous avons aussi cuisiner beaucoup de racines car elle viennent de la terre qui nous nourrit et représente une divinité", ajoute également Solange, une fidèle.
Même si les festivités sont écourtées, la ferveur de l’évènement est intacte puisque toutes les divinités ont été honorées.
Quelles significations ?
La fête du Pongol est originaire de la région du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde, dont sont originaires les engagés indiens de La Réunion. Elle marque la fin des moissons et des récoltes du riz. Cette fête est l’occasion d’honorer les divinités et de les remercier.
Les Hindous remercient le Divin présent dans le soleil et la pluie pour la bonne récolte de l'année. Pour beaucoup, le Pongol marque aussi le début de l'année tamoule. Cette fête correspond au début du mois tamoul Taï, mois de pénitence et de purification par les célébrations du Cavadee, en hommage à Mourouga, la Beauté et la Jeunesse.