Le match touche à sa fin, ce dimanche 2 octobre, au stade Jean Allane à Saint-Benoît. L’ASC Labourdonnais affronte Vincendo Sports pour le compte de la 19e journée de Super 2 lorsque de violents incidents éclatent faisant quatre blessés, dont un enfant.
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"Morceaux de bois et marteaux"
"Des pseudos supporters sont entrés sur le terrain pour s’en prendre aux joueurs, raconte Hervé Arzal, président de l'ASC Labourdonnais. On a été pris de court, on a voulu empêcher ces personnes d’entrer sur le terrain, mais impossible. Ils étaient une trentaine, armés de morceaux de bois, de marteaux, de chopines de bière".
Un enfant de 5 ans blessé à l’extérieur du stade
Les joueurs sont alors renvoyés aux vestiaires pour être protégés. Malgré tout, l’un d’entre eux reçoit un coup de poing. Son nez est fracturé. Deux autres sont également blessés et conduits à l’hôpital.
A l’extérieur du stade, la situation est tout aussi violente. Un enfant de 5 ans est blessé et transporté au GHER de Saint-Benoît.
Il faudra l’intervention des forces de l’ordre pour parvenir à disperser la foule et évacuer les spectateurs.
"Des pseudos-supporters"
"Ça ruine l’image du sport et surtout du football, assure Patrick Gerbith, dirigeant bénévole à l’ASC Labourdonnais. Ces personnes violentes sont extérieures à notre organisation. Ce ne sont pas nos supporters, mais des pseudos-supporters. Il faut qu’ils puissent être punis".
Un "déchaînement de violences prémédité"
Pour beaucoup de bénévoles présents dimanche au stade Jean Allane, "ce déchaînement de violence sur le stade de foot était prémédité". Un des portails aurait été fracturé et aurait ainsi permis l’intrusion "des armes" dans le stade. Une enquête ouverte.
Dans un communiqué, le maire de Saint-Benoît, Patrice Selly "condamne fermement les incidents", des "faits inacceptables !". Il en appelle à "plus de fermeté sur les contrôles aux entrées des stades", et apporte tout son "soutien aux joueurs et au jeune spectateur blessés". "Je recevrai également les dirigeants des clubs afin d’engager un travail de fond sur ce phénomène de violences au sein des stades", ajoute Patrice Selly.